Abbaye de Varennes

Abbaye de Varennes
image de l'abbaye
Nef de l'église et aile des convers
Diocèse Archidiocèse de Bourges
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CCLXXXII (282)[1]
Fondation 1148
Dissolution 1791
Abbaye-mère Abbaye de Vauluisant
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien
Période ou style roman (XIIe et XIIIe siècles)
classique (XVIIIe siècle)
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1993)
Logo monument historique Classé MH (1994)[2]
Coordonnées 46° 35′ 07″ N, 1° 52′ 01″ E[3]
Pays Drapeau de la France France
Région Berry
Région actuelle Centre-Val de Loire
Département Indre
Commune Fougerolles
Site http://abbayedevarennes.free.fr/
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Abbaye de Varennes
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Abbaye de Varennes
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Abbaye de Varennes

L'abbaye de Varennes située dans la commune française de Fougerolles dans l'Indre, est une abbaye créée au XIIe siècle, sur l'emplacement d'une installation antérieure des disciples de Saint-Benoît du VIe siècle qui a été détruite.

C'est en 1148, que le prince Ebbes II de Déols, de la Maison de La Châtre, sixième fils de Raoul II, dit le Chauve et le Grand, prince de Déols, fait venir des moines de l'abbaye de Vauluisant pour fonder un monastère affilié à l'ordre cistercien. Érigée en abbaye royale par Henri II Plantagenêt en 1155, elle connaît deux siècles de prospérité. Elle reçoit des dons en argent, terres et bétail, des forêts, et des avantages, comme la franchise d'impôt, accordée par Ythier de Magnac en 1276. Guillaume III de Chauvigny, en 1294, leur concède une exemption d'impôt sur certaines terres. Un inventaire, dressé sur demande de Philippe VI de Valois en 1333 montre que les revenus de Varennes et de l'abbaye de Noirlac étaient équivalents.

À partir de la deuxième moitié du XVe siècle, l'abbaye évolue vers une exploitation agricole qui doit fournir un revenu aux abbés commendataires. Bientôt, les religieux ne sont plus assez nombreux, et ils font appel à des ouvriers agricoles ou donnent des terres en fermage.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, sa situation se dégrade plutôt en comparaison avec les abbayes voisines. Ainsi, ses revenus ne sont plus que la moitié de ceux de l'abbaye de Noirlac.

Son histoire se termine à la Révolution, où l'abbaye est transformée en exploitation agricole et le cloître est démoli.

Depuis 1980, l'ensemble est en cours de restauration par ses propriétaires.

  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, , 491 p. (lire en ligne), p. 111 & 112.
  2. Notice no PA00097348, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Luigi Zanoni, « Varennes », sur cistercensi.info, Certosa di Firenze (consulté le ).

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