Abdelkader ibn Muhieddine Émir Abdelkader | |
![]() Portrait de l’émir Abdelkader par Jean-Baptiste-Ange Tissier, en 1852. | |
Titre | |
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Émir d’Algérie | |
– (15 ans et 26 jours) |
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Élection | |
Biographie | |
Nom de naissance | Abdelkader ibn Muhieddine |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | El Guettana, Beylik de l'Ouest (Régence d'Alger) |
Date de décès | (à 74 ans) |
Lieu de décès | Damas, Vilayet de Syrie (Empire ottoman) |
Sépulture | Damas puis Cimetière d'El Alia |
Nationalité | Algérien |
Père | Muhyi al-Din al-Hasani |
Mère | Al Zahra bint al-Sheikh Sidi Boudouma |
Conjoint | Lalla Khira |
Enfants | 9 fils et 5 filles |
Profession | Chef d’état et chef militaire |
Religion | Islam Sunnite |
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Émir d’Algérie | |
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Abdelkader El-Djezairi عـبـد الـقـادر الـجـزائـري | |
Naissance | El Guettana |
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Grade | Émir |
Années de service | 1832 – 1847 |
Conflits | Conquête de l'Algérie par la France |
Faits d'armes | Bataille de la Macta Bataille du Sig Bataille de Sidi-Brahim Bataille du Oued Aslaf Bataille d'Agueddin Bataille de la Sikkak Bataille de Mascara Bataille de l'Habrah Bataille d'Isly Bataille de Ammal |
Distinctions | Grand-croix de la Légion d'honneur Ordre de Pie IX 1re classe de l'ordre du Médjidié Ordre du Sauveur (grand-croix) |
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Abdelkader ibn Muhieddine (en arabe : عبد القادر بن محي الدين (ʿAbd al-Qādir ibn Muḥyiddīn)), connu comme l'émir Abdelkader, ou Abdelkader El Djezairi (Abdelkader l'Algérien), né le à El Guettana en régence d'Alger, et mort le à Damas, dans l'Empire ottoman, au vilayet de Syrie, est un émir, chef religieux et militaire algérien, qui mène une lutte contre la conquête de l'Algérie par la France au milieu du XIXe siècle.
Savant musulman, il se retrouve de façon inattendue à mener une campagne militaire. Il constitue un groupement de populations de l'ouest algérien qui, pendant de nombreuses années, résistent avec succès contre l'une des armées les plus avancées d'Europe. Son respect constant pour ce qu'on appelle désormais les droits de l'homme, surtout concernant ses opposants chrétiens, suscite une admiration généralisée ; son intervention cruciale pour sauver la communauté chrétienne de Damas d'un massacre en 1860 lui amène des honneurs et récompenses du monde entier. En Algérie, ses efforts pour unifier le pays contre les envahisseurs extérieurs le voient salué et qualifié de « Jugurtha moderne »[1] et sa capacité à combiner autorité religieuse et politique, le conduit à être acclamé comme « prince parmi les saints, et saint parmi les princes »[2].