Acide magique | |||
![]() ![]() Composants de « l'acide magique ». |
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Identification | |||
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Nom UICPA | acide fluorosulfurique - pentafluoro-λ5-stibane (1:1) | ||
No CAS | |||
No ECHA | 100.041.727 | ||
No CE | 245-915-8 | ||
Propriétés chimiques | |||
Formule | H[SbF5OSO2F] | ||
Masse molaire[1] | 316,822 ± 0,007 g/mol H 0,32 %, F 35,98 %, O 15,15 %, S 10,12 %, Sb 38,43 %, |
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pKa | −20 | ||
Précautions | |||
SGH[2] | |||
H302, H314, H331, H411, P261, P273, P280, P305, P310, P338 et P351 |
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Transport[2] | |||
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |||
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L’acide magique est un superacide de formule HSO3F·SbF5 et de pKa voisin de −20 résultant du mélange équimolaire d'acide fluorosulfurique HSO3F et de pentafluorure d'antimoine SbF5. On l'appelle « magique » en référence au fait que cet acide est suffisamment fort pour protoner les hydrocarbures, ce qui a été spectaculairement illustré par J. Lukas, un chercheur postdoctoral allemand de l'équipe du chimiste américain George A. Olah (prix Nobel de chimie 1994), qui est parvenu à dissoudre une bougie dans ce mélange.