Massacre de Thorigné | |
Titre | Affaire Dany Leprince |
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Fait reproché | Homicide volontaire |
Chefs d'accusation | Meurtres |
Pays | France |
Ville | Thorigné-sur-Dué |
Nature de l'arme | Arme blanche |
Date | |
Nombre de victimes | 4 : Christian, Brigitte, Audrey et Sandra Leprince |
Jugement | |
Statut | Affaire jugée : condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans, libéré le , libéré sous conditions le , arrêté le puis condamné à six mois de prison ferme, libéré le , requête en révision transmise à la formation de jugement de la Cour de révision et de réexamen le |
Tribunal | Cour d'assises de la Sarthe (1997) Tribunal d'application des peines d'Agen (2016) |
Formation | Chambre criminelle de la Cour de cassation statuant comme Cour de révision (2010-2011) Cour de révision et de réexamen (depuis 2025) |
Date du jugement | |
Recours | Requête en révision transmise à la chambre criminelle, statuant comme Cour de révision, le Suspension de peine prononcée le Requête en révision rejetée le , assortie d'un retour en prison Bénéficie d'une libération conditionnelle le |
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L'affaire Leprince ou le massacre de Thorigné est une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique dans les années 1990. Le , la Gendarmerie découvre à leur domicile de Thorigné-sur-Dué Christian Leprince, sa femme Brigitte et deux de leurs filles tués sauvagement. En revanche, la plus jeune est retrouvée vivante dans sa chambre.
Le frère de Christian, Dany Leprince, qui habite la maison voisine, est accusé par sa femme Martine et sa fille aînée Célia, dans des déclarations contradictoires qui ont varié.
Dany avoue seulement le meurtre de son frère, après 46 heures de garde à vue, confirme ses déclarations devant la juge d'instruction, puis se rétracte et nie en bloc. Il accusera plus tard sa femme de faux témoignage (lors de ses dépositions, celle-ci changera quatre fois de version au moment de l'instruction) et affirme qu'elle est l'auteure des faits, avec un complice.
Reconnu coupable des quatre meurtres et condamné à perpétuité avec vingt-deux ans de sûreté, Dany Leprince n'a cessé par la suite de clamer sa totale innocence. En 2006, la justice a ordonné un supplément d'information pour une éventuelle révision de son procès. En 2010, la Cour de révision est saisie de l'affaire et ordonne une suspension de peine — et donc une libération provisoire — pour l'intéressé à compter du [1]. Le rejet de la demande de révision le le renvoie en prison[2], avant qu'il ne bénéficie d'une libération conditionnelle en [3].
Une seconde requête est examinée le 12 décembre 2024 par la Commission d'instruction [4]. Le , la Commission d'instruction saisit la Cour de révision, ouvrant la voie à une procédure de réhabilitation[5].