Affaire Omar Raddad

Affaire Omar Raddad
Omar Raddad en 2011.
Omar Raddad en 2011.

Fait reproché Homicide volontaire
Chefs d'accusation Meurtre
Pays Drapeau de la France France
Ville Mougins
Nature de l'arme Objet contondant
Arme blanche
Type d'arme Chevron de bois
Arme blanche de type inconnu
Date
Nombre de victimes 1 : Ghislaine Marchal
Jugement
Statut Affaire jugée : condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle ; gracié partiellement et libéré le
Tribunal Cour d'assises des Alpes-Maritimes
Formation Cour de révision (2001-2002)
Date du jugement
Recours Grâce partielle accordée le
Requête en révision transmise à la chambre criminelle de la Cour de cassation, statuant comme Cour de révision, le , puis rejetée le

L'affaire Omar Raddad a commencé avec le meurtre de Ghislaine Marchal, tuée en 1991 dans sa villa La Chamade, sur les hauteurs de Mougins (Alpes-Maritimes). Deux inscriptions en lettres de sang trouvées sur la scène du crime, indiquant « OMAR M'A TUER » [sic] l’une et « OMAR M’A T » l’autre, ont conduit la justice à inculper Omar Raddad, le jardinier de la victime, malgré ses protestations d'innocence et de nombreux éléments semant le doute.

Défendu par Me Jacques Vergès, il a été condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle, avant de bénéficier, en 1996, d'une grâce partielle accordée par le président Jacques Chirac. Depuis sa remise en liberté, Omar Raddad continue à se battre pour faire réviser sa condamnation[1].

Cette affaire est restée célèbre en raison du mystère entourant le scénario du crime. Le corps de Ghislaine Marchal avait en effet été retrouvé dans la cave de sa villa, dont la porte d’accès était bloquée de l’intérieur.

La condamnation de Raddad a soulevé une vive controverse, en France comme au Maroc, son pays d’origine, la défense critiquant la manière dont l’instruction a été conduite et contestant notamment les conclusions de l’autopsie et des expertises en écritures. Après la condamnation, Me Vergès a d'ailleurs déclaré que l’origine maghrébine de l’accusé avait pu jouer contre lui, suscitant l’indignation de l’avocat de la partie civile, Henri Leclerc, par ailleurs vice-président de la Ligue des droits de l'homme.

L'inscription « OMAR M'A TUER » est restée emblématique de cette affaire criminelle, qui compte parmi les plus marquantes des années 1990.

  1. « L’affaire Omar Raddad, une enquête sans fin qui divise encore », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

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