Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
أَحْمَدُ بْنُ حَنْبَل |
Surnoms |
أبو عبد الله, الإمام المُبجَّل, شيخ الإسلام, إمام أهل السُنَّة والجماعة, عالم العصر, زاهد الدهر, مُحدِّث الدُنيا, عَلَم السُّنة |
Activités | |
Mère |
Safiya bint Maymuna (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Maîtres |
Ash-Shâfi'î, Mutammar ibn Sulayman (d), al-Zahrī (d), Abd ar-Rahman ibn Mahdi (d), Yahya ibn Sa'id al-Qattan (en), Yazīd ibn Hārūn (d), Wakee ibn al-Jarrah (en), Waleed bin Muslim (d), Hushaim ibn Bashir (d), Al-Darimi (en), Abu Dawud at-Tayalisi (en), ‘Abd Arrazzâq as-San‘âny (en), Sûfyân ibn ’unaynah (en), Husayn ibn Alí al-Jufí (d), Abou Yoûsouf, Bihz ibn Asad (d), Ibn Maīn, Isḥāq Ibn-Ibrāhīm Ibn-Rāhwaih (en) |
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Imam (d) |
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Musnad Ahmad ibn Hanbal, Fada'il Sahaba (d), Usul al-Sunna (d), al-Radd `ala al-Zanadiqa wa'l-Jahmiyya (d), al-Aqida (d) |
Aḥmad Ibn Muḥammad Ibn Ḥanbal Abū ʿAbdullāh Ash-Shaybānī (arabe : احمد بن محمد بن حنبل ابو عبد الله الشيباني), né en Rabi’ al-Awwal 164 AH / à Bagdad, et mort le 12 Rabi’ al-Awwal 241 AH / dans la même ville, souvent mentionné par ses formes courtes Aḥmad ibn Ḥanbal ou simplement Ibn Ḥanbal et l'imam Aḥmad par les sunnites, était un faqîh musulman arabe, théologien, ascète, traditionaliste (muhaddith), précurseur de l'école de jurisprudence (madhhab) sunnite hanbalite et martyr pour sa foi[1]. Le hanbalisme compte parmi les quatre principales écoles de jurisprudence (madahib) de l'islam sunnite[2] avec le shafî'îsme, le malikisme et le hanafisme.
Un érudit très influent et actif au cours de sa vie[2], Ibn Hanbal est devenu « une des figures intellectuelles les plus admirées » de l’histoire de l'islam[3], qui a eu une « profonde influence sur presque tous les domaines du traditionalisme (perspective axée sur le littéralisme) » au sein de l’islam sunnite[4]. L'un des plus grands partisans classiques de l'utilisation des sources scripturaires comme fondement de la loi et du mode de vie islamiques, l'imam Ahmad a rassemblé l'une des plus importantes collections de ahadith sunnites : le Mousnad[5], qui continue à ce jour d'exercer une influence considérable dans le domaine de l'étude du hadîth[2].
Ayant étudié le fiqh et le hadîth auprès de nombreux enseignants durant sa jeunesse[6], Ibn Hanbal devint internationalement célèbre par la suite pour son rôle crucial dans la Mihna, inquisition instituée par le calife abbasside Al-Ma’mūn vers la fin de son règne, dans lequel le souverain donna son soutien officiel au dogme mutazilite du Qorʾān créé. Cette conception est une hérésie pure pour les sunnites et les chiites duodécimains[note 1] selon qui le Coran est la parole incréée d'Allah[2]. Souffrant de persécution physique (flagellation notamment) sous le calife pour son adhésion sans faille à la doctrine traditionnelle, le courage d'Ibn Hanbal lors de cet événement particulier n'a fait que renforcer sa « réputation retentissante » dans les annales de l'histoire islamique[2].
Tout au long de l'histoire islamique, Ibn Hanbal a été respecté comme une figure exemplaire dans toutes les écoles traditionnelles de la pensée sunnite[2], à la fois par les oulema exotériques et par les mystiques, ces derniers le désignant souvent comme un saint parmi les saints dans leurs hagiographies[7]. Le maître des ahadith du XIVe siècle, Al-Dhahabi, qualifia Ibn Hanbal de « véritable cheikh al-Islam et chef des musulmans de son temps, maître des ahadith et preuve de la religion »[8].
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