Ain al-Helweh (en arabe : عين الحلوة, signifiant littéralement « source d'eau douce »), également orthographié Ayn al-Hilweh ou Ein al-Hilweh, est le plus grand camp de réfugiés palestiniens au Liban. Il avait une population de plus de 70 000 réfugiés palestiniens, mais a gonflé jusqu'à près de 120 000 individus[1] en conséquence de l'afflux de réfugiés en provenance de Syrie depuis 2011. Le camp est situé à l'ouest du village de Miye ou Miye et du camp de réfugié Mieh Mieh, au sud-est de la ville portuaire de Sidon et au nord de Darb Es Sim.
Ain al-Hilweh a été établis près de la ville de Sidon en 1948 par le Comité International de la Croix-Rouge pour accueillir des réfugiés d'Amqa, de Saffuriya, de Sha'ab, deTaitaba, de Manshieh, d'al-Simireh, d'al-Nahr, de Safsaf, d'Hittin, d'al-Ras al-Ahmar, d'al-Tira et de Tarshiha dans le nord de la Palestine[2]. Ain Al-Hilweh est situé sur un terrain appartenant à différents propriétaires fonciers de Miye ou Miye, de Darb Es Sim et de Sidon. Du fait que les forces armées libanaises ne soient pas autorisés à entrer dans le camp d'Ain al-Hilweh, il a été surnommé "zone de non-droit" par les médias libanais[3]. De nombreux individus recherchées par le gouvernement libanais sont en effet soupçonnés d'avoir trouvé refuge dans le camp du fait de son insubordination aux autorités libanaises[4].