Alpidem | |
Informations générales | |
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Princeps | Ananxyl |
Données pharmacocinétiques | |
Métabolite(s) | Beaucoup (certains sont actifs)[1] |
Excrétion | |
Identification | |
No CAS | |
No ECHA | 100.216.305 |
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L'alpidem, commercialisé sous le nom d'Ananxyl, est un anxiolytique non-benzodiazépinique qui a été utilisé pendant une courte période pour le traitement des troubles anxieux avant d'être retiré du marché[2]. Autrefois disponible en France, il a été abandonné en raison de sa toxicité hépatique[2]. Ce médicament était administré par voie orale[1].
Parmi les effets secondaires de l'alpidem figurent notamment la sédation, la fatigue, les étourdissements et les maux de tête[2],[3],[4]. Son effet sur la cognition, la mémoire et la fonction psychomotrice est significativement réduit, voire inexistant, comparé à celui des benzodiazépines[2],[5]. De même, aucune anxiété de rebond ni aucun symptôme de sevrage n’ont été observés avec l’alpidem[2],[3]. Dans de rares cas, l'alpidem peut provoquer une toxicité hépatique grave, y compris une insuffisance hépatique et la mort[2]. L'alpidem appartient à la classe des non-benzodiazépines et fait partie de la famille des imidazopyridines, partageant une similarité structurelle avec le zolpidem[1] et agit comme un modulateur allostérique positif du récepteur GABAA du site benzodiazépine du complexe récepteur[2]. Cependant, contrairement au zolpidem, l'alpidem a des effets anxiolytiques plutôt que des effets sédatifs ou hypnotiques à des doses thérapeutiques normales[2].
L'alpidem a été décrit pour la première fois en 1982[6],[7]. Il a été introduit en France à des fins médicales en 1991[2],[8],[9]. Il était également en cours de développement pour une utilisation dans d’autres pays dans les années 1990, mais le développement a été interrompu et le médicament n’a jamais été commercialisé dans aucun autre pays[8],[9]. L'alpidem a été retiré du marché en France en 1993 en raison de sa toxicité hépatique[10],[11],[12],[13],[2].