Alt-right

Des membres éminents de l'alt-right ont été le pivot de l'organisation de la manifestation « Unite the Right » à Charlottesville en août 2017. Des participants portent des drapeaux des États confédérés d'Amérique, des Gadsden flags et un drapeau nazi.

L'alt-right ou alt-droite ou la droite alternative américaine[N 1] (en anglais « alt-right », abréviation d'alternative right) est un terme désignant une partie de l'extrême droite américaine qui rejette le conservatisme classique[1] et milite pour le suprémacisme blanc, contre le féminisme et le multiculturalisme[2] et qui relève également du sexisme, de l'antisémitisme, du conspirationnisme, de l'opposition à l'immigration et à l'intégration des immigrés[3],[4].

Le terme a fait l'objet de beaucoup de couverture médiatique et de polémiques pendant et après la campagne présidentielle américaine de 2016, lorsque plusieurs médias et chercheurs ont associé la montée de Donald Trump à l'alt-right[5],[1],[3].

L'alt-droite est également présentée comme un « courant réactionnaire » du Parti républicain[6]. Plusieurs journalistes et chercheurs soulignent que l'alt-right est davantage un mélange d'extrêmes droite, une mouvance, plutôt qu'une idéologie unifiée[7].

Les alt-righters se caractérisent par une promotion de la « liberté d'expression absolue »[8], autorisant selon eux une rhétorique identitaire faisant appel à la haine des autres[9],[10] et par la remise en cause du « politiquement correct »[11],[12].


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « N », mais aucune balise <references group="N"/> correspondante n’a été trouvée

  1. a et b Simon Ridley, L'alt-right : de Berkeley à Christchurch, dl 2020 (ISBN 978-2-35687-727-7 et 2-35687-727-4, OCLC 1196086141, lire en ligne)
  2. «Alt-right», suprémacistes blancs, néonazis: les nouvelles frontières de l'extrême droite américaine, Slate
  3. a et b (en) Andrew Marantz, « Trolls for Trump; Meet Mike Cernovich, the meme mastermind of the alt-right. », sur The New Yorker, (consulté le ).
  4. (en) Sydney Ember, « News Outlets Rethink Usage of the Term ‘Alt-Right’ », sur The New York Times, (consulté le )
  5. « The rise of the alt-right », (consulté le )
  6. Gilles Paris, « L’« Alt-Right », les droitiers contrariés de l’Amérique », lemonde.fr, 8 septembre 2016.
  7. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :13
  8. Simon Ridley, « Le retournement de la liberté d’expression sur le campus de Berkeley : du Free Speech Movement à l’alt-right », Communications, vol. n°106, no 1,‎ , p. 209 (ISSN 0588-8018 et 2102-5924, DOI 10.3917/commu.106.0209, lire en ligne, consulté le )
  9. Alt-right : “Sur Internet, une contagion d’idées extrêmes est en cours”, Télérama, 6 septembre 2017.
  10. États-Unis : derrière l’« alt-right », cinq grandes mouvances qui convergent, Le Monde, 24 août 2017.
  11. (en-GB) « Political correctness: how the right invented a phantom enemy », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  12. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :11

From Wikipedia, the free encyclopedia · View on Wikipedia

Developed by Nelliwinne