Amphibole Catégorie IX : silicates[1] | |
Édenite de Bancroft, province d'Ontario | |
Général | |
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Classe de Strunz | 9.DD.
9.DE.
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Formule chimique |
A0-1B2C5(Si,Al,Ti)8O22D2 où : |
Identification | |
Couleur | variable, sombre |
Système cristallin | monoclinique ou orthorhombique |
Clivage | parallèle à l'allongement |
Cassure | esquilleuse ou irrégulière |
Habitus | couramment, en cristaux plus ou moins aciculaires (baguette, prisme allongé plus ou moins rectangulaire) |
Échelle de Mohs | 5 - 6 |
Éclat | vitreux |
Propriétés chimiques | |
Densité | 3 - 3,6 |
Propriétés physiques | |
Magnétisme | aucun |
Radioactivité | aucune |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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Les amphiboles sont une famille de minéraux, silicates de fer, de calcium ou de magnésium. Elles cristallisent dans les systèmes orthorhombique et monoclinique en prismes très allongés, avec un clivage typique selon les faces du prisme. Elles appartiennent au groupe des inosilicates.
Selon la fiche toxicologique Amiante de l'INRS[2], le groupe des amphiboles inclut cinq variétés minérales très proches de l'amiante :
Parmi celles-ci, seules l'amosite et la crocidolite ont été industriellement exploitées pour produire des fibres (en Afrique du Sud, et elles comptent pour moins de 5 % de la production mondiale d’amiante-fibre)[2], mais ces roches ont parfois pu être valorisées en gravier, par exemple pour produire des routes, où le matériau peut alors se déliter et générer des fibres (dites « fragments de clivage ») dont la forme et les caractéristiques évoquent celles de l'amiante (et dont la toxicité commence seulement à être étudiée), sachant que chaque variété d'amiante réglementaire possède aussi « au moins un homologue non asbestiforme dont la composition chimique est identique »[3].