Anarchisme au Chili | |
Logo du Frente de Estudiantes Libertarios | |
Personnalités | Teresa Wilms Montt Manuel Rojas |
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Structures | Frente de Estudiantes Libertarios) La Alzada |
Anarchisme par zone géographique | |
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Le mouvement anarchiste au Chili est né sous l'influence de migrants européens, partisans de Mikhaïl Bakounine et affiliés à l'Association internationale des travailleurs, qui rencontrent Manuel Chinchilla, un Espagnol vivant à Iquique.
Leur influence est marquante, dans un premier temps, dans les syndicats de typographes, de peintres, des ouvriers de la construction et des marins.
Durant la première décennie du XXe siècle, l'anarcho-syndicalisme, en organisant 50 000 travailleurs (sur une population globale de 3 millions d'habitants) est une des principales tendances du mouvement ouvrier[1].
Le rayonnement libertaire touche également les cercles intellectuels.
Parmi les personnalités notoires, on trouve le poète Carlos Pezoa Véliz (es), le professeur Juan Gandulfo, les syndicalistes Luis Olea , Magno Espinoza, Alejandro Escobar y Carballo, Angela Muñoz Arancibia, Juan Chammorro, Armando Triviño et Ernesto Miranda, la professeure Flora Sanhueza et les écrivains José Domingo Gómez Rojas, Fernando Santiván, José Santos González Vera et Manuel Rojas.
Au XXIe siècle, des groupes anarchistes réapparaissent dans les mouvements étudiants (Frente de Estudiantes Libertarios) et féministes (La Alzada), des groupes affinitaires, des centres communautaires et sociaux ainsi que dans les squats.