Anne O'Hare McCormick

Anne O'Hare McCormick
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Gate of Heaven (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Ohio Dominican University (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
The New York Times (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Prix Pulitzer de la correspondance ()
Médaille de Sienne (d) ()
Médaille Laetare ()
Ohio Women's Hall of Fame (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
New York Public Library Main Branch (en) (MssCol 1937)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Anne O'Hare McCormick, née le à Wakefield en Angleterre, morte le à New York, est une journaliste et écrivaine américaine. Elle est correspondante du New York Times.

À une époque où le domaine est presque exclusivement « un monde d'hommes », elle devient la première femme à recevoir un prix Pulitzer dans une catégorie majeure du journalisme, remportant en 1937 le prix Pulitzer de la correspondance.

Elle contacte en 1921 le New York Times pour être contributrice indépendante en Europe. Elle devient en 1936 la première femme nommée au comité de rédaction du Times.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Anne McCormick passe cinq mois en 1939 dans 13 pays différents, s'adressant à la fois aux dirigeants politiques et aux citoyens ordinaires pour rendre compte de l'augmentation des tensions et de la crise imminente. Elle aurait parlé politique avec le président Franklin D. Roosevelt. Pour les reportages qu'elle effectue pendant la Seconde Guerre mondiale, le ministère de la Guerre distingue Anne McCormick en 1946 d'une médaille en reconnaissance de « son service exceptionnel et remarquable au sein des forces armées dans des conditions de combat difficiles et dangereuses »[2].

La même année 1946, elle est choisie pour représenter les États-Unis en tant que membre de la première délégation à la conférence de l'UNESCO aux Nations Unies.

Julia Edwards indique qu'Anne McCormick « établit une nouvelle norme en matière de commentaire sur les affaires mondiales, elle explore un monde en conflit pour répondre à la question : Pourquoi ? »[3]

  1. « https://archives.nypl.org/mss/1937 » (consulté le )
  2. Edy 2016, p. 1-2].
  3. Edwards 1989, p. 69.

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