Antonio Domingo Bussi | ||
![]() Antonio Bussi en 1976. | ||
Naissance | Victoria (Argentine) |
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Décès | (à 85 ans) San Miguel de Tucumán (Argentine) |
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Origine | ![]() |
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Allégeance | Armée de terre argentine | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1944 – 1982 | |
Conflits | Opération Indépendance (es) | |
Autres fonctions | Gouverneur de la province de Tucumán | |
Famille | Josefina Beatriz Bigoglio de Bussi (épouse) Quatre enfants |
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Antonio Domingo Bussi, né le à Victoria, province d'Entre Ríos, Argentine et mort le à San Miguel de Tucumán, province de Tucumán, est un militaire argentin.
Le général Bussi avait été commandant de l'Opération Indépendance (es) (1975) contre l'ERP. Il fut ensuite gouverneur de facto de Tucumán sous la dictature militaire de « réorganisation nationale », et en tant que l'un des acteurs importants de la guerre sale.
Lors de la transition démocratique, début 1983, il fut inculpé et jugé coupable d'enlèvement et d'homicide, mais fut finalement amnistié par la loi du Point final (1986) promulguée par le gouvernement de Raúl Alfonsín. Le général Bussi entama alors une carrière politique, en tant que membre du parti Defensa Provincial - Bandera Blanca, et fut élu en 1995 gouverneur de Tucumán sous cette bannière. Vers la fin de son mandat, il fut élu député national, mais la Chambre des députés s'opposa à sa présence. Peu de temps après, après la déclaration d'inconstitutionnalité, par la Cour suprême, des lois d'amnistie, il fut inculpé dans une centaine d'affaires, pour crimes contre l'humanité commis sous la dictature. Il a été condamné à une peine perpétuelle en 2011, modifiée aux arrêts à domicile en raison de son âge. Il mourut la même année[1].