Antonio Pareja Antonio Pareja y Serrano de León | ||
![]() Antonio Pareja y Serrano de León | ||
Naissance | Cabra (province de Cordoue, Espagne) |
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Décès | (à 55 ans) Chillán (Chili) Mort au combat |
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Origine | Espagnole | |
Allégeance | Royaume d’![]() |
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Arme | Armada espagnole | |
Grade | Brigadier | |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre anglo-espagnole (1779-1783) Guerre anglo-espagnole (1804-1809) Guerre d'indépendance espagnole Guerre d'indépendance du Chili |
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Faits d'armes | Siège de Melilla (1774) Expédition contre Alger (1775) Siège de Ceuta (1790-1791) Expédition contre Oran Expédition contre le Chili (1813) |
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Antonio Pareja y Serrano de León (Cabra, province de Cordoue, 1757 — Chillán, Chili, 1813) était un brigadier de la marine de guerre espagnole.
Il se distingua dans plusieurs opérations militaires en Europe et en Afrique du Nord, combattit contre les Anglais aux côtés des Français, participant notamment à la bataille de Trafalgar à la tête d’un vaisseau de guerre, puis contre les Français aux côtés des Anglais. En reconnaissance de ses services, il fut élevé au grade de brigadier de la marine espagnole et nommé en 1812 par le Conseil de régence à un haut poste au Chili, dont il ne put cependant prendre possession en raison de l’état d’insurrection dans lequel se trouvait alors ce territoire.
Il se vit ensuite confier la mission de ramener le Chili, que gouvernait une junte indépendantiste, sous la domination royaliste espagnole, et fit voile, au départ du Pérou, avec équipement et vivres, vers l’île de Chiloé, puis, de là, à Valdivia, où il parvint à renforcer considérablement son armée. Il réussit à reconquérir tout le sud du pays jusqu’au fleuve Maule et se disposait à faire mouvement vers le nord et à s’emparer de Santiago, mais son avancée fut freinée par l’offensive des forces patriotes (indépendantistes), lesquelles contraignirent ses troupes à régresser. Poursuivis par ses adversaires, il dut remettre le commandement à son second en raison d’une fièvre maligne qu’il avait contractée et qui lui sera ensuite fatale après son arrivée à Chillán.