Ukraine Arsenal nucléaire | |
Programme | |
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Date de lancement | N/A |
Premier essai nucléaire | N/A |
Premier essai Bombe H | N/A |
Dernier essai nucléaire | N/A |
Statistiques | |
Charge nucléaire la plus élevée | N/A |
Nombre maximal d'armes nucléaires | ~ 4 000 (1991) |
Nombre total d'essais nucléaires | 0 |
Arsenal courant | 0 (depuis 1996) |
Portée maximale | |
Traités internationaux | |
Traités signés | Traité de réduction des armes stratégiques Mémorandum de Budapest Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires |
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L'Ukraine n'a plus d'armes de destruction massive actuellement. L'arsenal nucléaire de l'Ukraine s'est constitué lorsqu’elle se retrouva indépendante à la suite de la dislocation de l'URSS en décembre 1991. Elle hérita de vastes stocks d'armes, la plaçant au troisième rang des puissances nucléaires mondiales en nombre d'ogives[1].
Après la dissolution de l'Union soviétique, l'Ukraine conserve environ un tiers de l'arsenal nucléaire soviétique, troisième au monde à l'époque, ainsi que l'organisation de sa conception et de sa production[2]. On compte 130 missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) UR-100N à six ogives chacun, 46 ICBM Molodets RT-23 à dix ogives chacun, ainsi que 33 bombardiers lourds, totalisant environ 1 700 ogives, qui restent sur le territoire ukrainien[3]. Officiellement, ces armes restent sous contrôle de la Communauté des États indépendants [4]. En 1994, l'Ukraine accepte de détruire ces armes et d'adhérer au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)[5],[6].
« There are some reports that Ukraine had established effective custody, but not operational control, of the cruise missiles and gravity bombs. ... By early 1994 the only barrier to Ukraine's ability to exercise full operational control over the nuclear weapons on missiles and bombers deployed on its soil was its inability to circumvent Russian permissive action links (PALs). »