Des armes chimiques sont employées au cours de la guerre civile syrienne. L'utilisation de gaz sarin[1], du chlore[2] et de gaz moutarde[3] est observée pendant le conflit. La grande majorité des attaques chimiques (plus de 200 à 300, selon diverses ONG et services de renseignements) sont le fait du régime syrien (essentiellement aux agents inervants et au chlore gazeux)[4],[5],[6],[7],[8],[9],[10],[11], mais l'État islamique en fait également usage (5 attaques au gaz moutarde documentées)[3], ainsi que, peut-être, les rebelles[12].
Selon des ONG médicales et humanitaires, les armes chimiques du régime auraient fait près de 2 000 morts de fin 2012 à mi-2017.
Les attaques chimiques ont principalement causé des victimes parmi les civils, essentiellement dans des zones aux mains de l'opposition[4]. Le massacre de la Ghouta, le , le massacre de Khan Cheikhoun, le , et l'attaque chimique de Douma, le 7 avril 2018 sont les attaques chimiques les plus meurtrières du conflit, elles font essentiellement des victimes civiles.
↑Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Libé260314
↑(en) Louisa Loveluck, « Syrian military linked to more than 300 chemical attacks, report says », Washington Post, (lire en ligne)
↑Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, « Chemical weapons attacks documented by the Independent International Commission of Inquiry on the Syrian Arab Republic », OHCH, (lire en ligne)