L'assignation sexuelle est le fait d'attribuer un sexe à un nouveau-né, en fonction de la détermination biologique de son sexe, in utero ou à sa naissance. Elle se confond avec le genre assigné à la naissance[n 1]. Elle peut être effectuée avant la naissance par un examen prénatal de discernement, soit par des mesures d'observation des organes sexuels, soit par un caryotype. L'acte est presque universellement considéré comme une observation ou une reconnaissance d'un aspect inhérent au bébé.
Dans la majorité des naissances, un parent, une sage-femme, un infirmier ou un médecin examinent les organes génitaux quand le bébé arrive au monde et déterminent son sexe, sans considérer une éventuelle intersexuation de l'enfant.
Pour les personnes transgenres, l'identité de genre n'est pas compatible avec leur sexe, ni avec le sexe selon lequel elles sont élevées[2]. Dans le cas des personnes intersexes, (celles dont les caractéristiques sexuelles (chromosomes, gonades, organes génitaux), ne correspondent pas typiquement aux notions de mâle et femelle), une assignation sexuelle erronée peut être un facteur de complications médicales ou peut s'avérer ultérieurement incompatible avec l'identité de genre de l'enfant[3]. Renforcer l'assignation sexuelle par des moyens chirurgicaux et hormonaux peut être perçu comme une mutilation et viole les droits de l'individu si ce n’est pas motivé par des raisons de santé[4],[5],[6].
L'idée ou l'expression d'assignation sexuelle est réfutée par ceux qui considèrent que le sexe se déclare anatomiquement in utero, est clairement évident et reconnu à la naissance sauf en cas d'intersexuation.
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