Le BIOS, de l'anglais : Basic Input Output System[1] (en français : « système élémentaire d'entrée/sortie ») est le nom donné sur les ordinateurs issu de la norme de compatibilité IBM PC, à ce que l'on appelle plus généralement un firmware (traduit en micrologiciel). Il est donc principalement utilisé sur les systèmes informatiques utilisant l'architecture de processeur 32 bits i686 d'Intel et 64 bits x86_64 d'AMD. Il comporte un ensemble de fonctions, contenu dans la mémoire morte (ROM) de la carte mère de ces ordinateurs, lui permettant d'effectuer des opérations de base, lors de sa mise sous tension. Par exemple l'identification et l'initialisation des périphériques d'alimentation et d’entrée/sortie connectés et la lecture du système d'amorçage[1], que ce soit un secteur d'amorçage sur la mémoire de masse (disquette, disque dur, CD, clé USB, microSD, disque SSD), ou bien une adresse fournie par le réseau. Il permet également au système de communiquer avec les différents périphériques de la carte mère, bien qu'il soit également possible de communiquer sans passer par le BIOS. Sur les cartes récentes, l'UEFI a été ajouté au BIOS pour unifier les méthodes de communication avec le noyau du système. C'est un palliatif de l'absence de spécification ouverte des pilotes de périphériques, tels qu'ils se présentent au sein du BIOS.
Parmi les logiciels équivalents, à BIOS + UEFI, sur d'autres architectures, il y a Arm Trusted Firmware (ATF) sur architecture ARM et OpenSBI (logiciel libre) sur RISC-V[2].