Bachir Gemayel بشير الجميل | |
Gemayel en 1982 | |
Fonctions | |
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Président de la République libanaise (élu) | |
– (22 jours) |
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Élection | |
Successeur | Amine Gemayel |
Biographie | |
Nom de naissance | Bachir Pierre Gemayel |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Beyrouth (Liban) |
Date de décès | (à 34 ans) |
Lieu de décès | Beyrouth (Liban) |
Nature du décès | Assassinat |
Nationalité | Libanaise |
Père | Pierre Gemayel |
Fratrie | Amine Gemayel |
Conjoint | Solange Gemayel, née Toutounji |
Enfants | 3, dont Nadim Gemayel |
Diplômé de | Université Saint-Joseph de Beyrouth |
Profession | Avocat |
Religion | Chrétien maronite |
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Bachir ou Béchir Gemayel (en arabe : بشير الجميل), né le à Beyrouth où il est mort assassiné le , trois semaines après avoir été élu président de la République, est un homme politique libanais, membre de la famille Gemayel.
Il a fondé et est devenu plus tard le commandant suprême des Forces libanaises (FL), unissant par la force les principales milices. Gemayel s'est allié temporairement à Israël, et ses forces ont combattu l'Organisation de libération de la Palestine et l'armée syrienne. Il est élu président le 23 août 1982, mais est assassiné avant d'entrer en fonction le 14 septembre de cette année, via l'explosion d'une bombe par Habib Chartouni, membre du Parti social nationaliste syrien[1].
Gemayel est souvent décrit comme le personnage le plus controversé de l'histoire du Liban. Même après sa mort, il reste populaire parmi les chrétiens, où il est considéré comme un « martyr » ou une « icône ». À l'inverse, il a été critiqué par d'autres pour avoir commis ou ordonné des crimes de guerre sur des chrétiens rivaux – notamment le massacre d'Ehden contre la famille Frangié, lorsque des membres des FL ont tué le chef de la brigade Marada, Tony Frangié – et des Palestiniens, et est accusé de trahison par une partie des Libanais pour son alliance avec Israël.