Bassin Artois-Picardie | ||
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Situation | ||
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Pays | France | |
Bassin hydrographique | ||
Superficie | 19 220 km2 | |
Linéaire de cours d'eau | 12 265 km | |
Principaux cours d'eau | 8 000 km, dont 1 000 km de voies navigables[1] |
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Linéaire de côtes | km | |
Bassin administratif | ||
Régions françaises | Hauts-de-France | |
Départements français | 5 | |
Communes | 2448 | |
Population totale | 4 800 000 hab. (2012) | |
Gouvernance | ||
Comité de bassin | Artois-Picardie Siège : Lille |
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Agence de l'eau | Artois-Picardie (15 SAGEs) Siège : Douai |
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Le bassin Artois-Picardie est à la fois un bassin hydrographique et une circonscription administrative de bassin française, territoire de compétence des « instances de bassin » regroupant le comité de bassin Artois-Picardie et l'agence de l'eau Artois-Picardie, chargés de gérer l'eau à l'échelle de ce bassin. Les limites territoriales de la circonscription sont celles des communes qui la composent, alors que les limites du bassin hydrographique sont les limites physiques de ce domaine, c'est-à-dire la ligne des crêtes qui sépare le bassin des bassins limitrophes, appelée aussi ligne de partage des eaux. Il fait partie du district hydrographique international Escaut-Meuse et est ainsi à cheval sur deux districts hydrographiques).
Le « comité de bassin Artois-Picardie » est l'instance de concertation regroupant le grands acteurs publics et privés du domaine de l'eau : collectivités, État, usagers, personnes qualifiées, milieux socioprofessionnels et le préfet coordonnateur de bassin. Il élabore le SDAGE Artois-Picardie, définit la politique de gestion de la ressource et de protection des milieux naturels, donne un avis sur les grands aménagements, et oriente les politiques d'intervention de l'agence de l'eau Artois-Picardie. Celle-ci est l'organisme exécutif qui met en œuvre ces politiques. Entre autres, elle soutient, financièrement et techniquement, les travaux d'amélioration des milieux aquatiques et de réduction des pollutions, contribue à la production des données qualitatives sur l'eau et met en œuvre la gestion intégrée de la ressource en eau.
Ce bassin compte 15 SAGE, et est (en 2022) « le seul des sept bassins hydrographiques français à être entièrement couvert par une démarche de SAGE »[1]. Sa ressource en eau est globalement dégradée : en 2022, tout le bassin est classé "zone sensible à l'eutrophisation" au titre de la directive eaux résiduaires urbaines (ERU) ; et il est presque entièrement aussi classé en "zone vulnérable aux nitrates d'origine agricole", au titre de la directive nitrates[1].