Le biocentrisme (grec : βίος, bio, « vie » ; et κέντρον, kentron, « centre ») est un courant de l'éthique environnementale, pensée pour l'essentiel d'origine norvégienne, s'opposant au « chauvinisme humain » et à la position « anthropocentrique » qui consiste à n'accorder de dignité morale qu'aux êtres humains et à considérer la nature uniquement comme « un ensemble de ressources »[1]. Arne Naess est considéré comme le fondateur de ce courant qui est introduit en France avec son ouvrage « Écologie, communauté et style de vie » (titre original : « Ecology, Community and Lifestyle »), publié en français en 1992 par les éditions du Rocher[2]. Il est ensuite popularisé par Catherine Larrère (Du bon usage de la nature, 1997). Aux États-Unis, il est représenté, entre autres, par Paul Taylor.
À distinguer du « mouvement biocentrique », mouvement culturel et pédagogique créé par Rolando Toro Araneda en Amérique latine autour de la Biodanza.