Bricole | |
![]() Sculpture d’un chapiteau de la cathédrale de Carcassonne représentant un engin de siège. En raison de la présence d’un contrepoids, il s’agirait d’une bricole et non d’une pierrière. | |
Présentation | |
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Type | Engin de siège |
Nombre de servants | 16 à 20 |
Projectiles | Pierres, boulets, prisonniers parfois |
Période d'utilisation | XIIe siècle→ XVe siècle |
Poids et dimensions | |
Longueur du manche | environ 8 m |
Masse du projectile | 10 à 60 kg |
Caractéristiques techniques | |
Architecture | Arme à effet de levier |
Matériaux | Bois, pierre, fronde et cordes |
Portée | De 50 m à 100 m |
Portée pratique | Variable en fonction de la masse du projectile mais principalement jusqu'à 80 m |
Cadence de tir | 1 tir par minute |
Variantes | Dérivé de la pierrière |
Précédé par | Pierrière |
Suivi de | Mangonneau |
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Le terme bricole, de l'italien « briccola » signifiant machine de guerre[1], désigne une pièce d'artillerie médiévale à contrepoids à la fois offensive et défensive[2] utilisée du XIIe au XVe siècle pour lancer des projectiles. Amélioration de la pierrière et ancêtre du mangonneau, ses principales cibles sont les hommes et leurs chevaux.
Elle est constituée d'un balancier appelé verge au bout duquel est attachée une fronde contenant des projectiles. Elle était actionnée en tirant sur l'autre extrémité du balancier, la traction étant facilitée par l'ajout d'un contre-poids. Cet engin est à l'origine de l'expression « s'attirer des bricoles », ce qui signifie s'attirer des ennuis[3].