Canis lupus hodophilax, connu sous le nom de loup du Japon (ニホンオオカミ(日本狼), Nihon ōkami, ou encore sous le nom de loup de Honshū, est une sous-espèce éteinte[1] de l’espèce canis lupus, autrefois endémique aux îles de Honshū, Shikoku et Kyūshū au Japon.
Craint et vénéré par les populations locales, l’introduction de maladies telles que la rage sur l’archipel, ainsi que de mauvaises politiques mises en place au cours de la restauration de Meiji ont, avec le loup d’Hokkaidō (Canis lupus hattai) entraîné sa persécution, puis son extermination totale au début du XXe siècle. Si des observations bien documentées de canidés similaires ont été rapportées depuis lors et suggèrent une survivance de cette population de loups, des doutes persistent en raison de facteurs environnementaux et comportementaux[2],[3],[4].
Des restes découverts datant de la période Jōmon ainsi qu’un séquençage génétique indiquent que cette sous-espèce divergerait très nettement des populations actuelles de loups, notamment par ses dimensions plus petites que celle des autres sous-espèces. Plus proche du chien domestique (Canis lupus familiaris), il est supposé que tous deux partageraient une origine commune en Asie de l’Est.