Cantons de l'Est Cantons rédimés | |
Les 3 cantons de l’Est : le canton de Malmedy (vert), le canton d'Eupen (jaune au nord) et le canton de Saint-Vith (jaune au sud). | |
Noms | |
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Nom allemand | Ostbelgien |
Administration | |
Pays | Belgique |
Région | Région wallonne |
Province | Province de Liège |
Communautés | Communauté germanophone Communauté française |
Arrondissement administratif | Verviers |
Démographie | |
Population | 98 220 hab. |
Densité | 93 hab./km2 |
Géographie | |
Altitude | 694 m |
Superficie | 105 193 ha = 1 051,93 km2 |
Divers | |
Langues traditionnelles | Allemand, Francique ripuaire, Français |
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Les cantons de l’Est sont un territoire octroyé à la Belgique après la Première Guerre mondiale et administré sous la forme de trois cantons situés dans l'est de la province de Liège et jouxtant la frontière avec l'Allemagne : Eupen, Malmedy et Saint-Vith.
Jusqu'aux années 1970, ils furent aussi appelés les « cantons rédimés »[1]. Deux d'entre eux (Eupen et Saint-Vith) forment aujourd’hui la communauté germanophone de Belgique alors que les deux communes du canton de Malmedy, rattachées à la communauté française, disposent du régime de facilités linguistiques allemand / français.
Les cantons de l'Est furent détachés de l'Allemagne en 1919, après la Première Guerre mondiale, en application de l'article 34 du traité de Versailles, afin de donner à la Belgique un accroissement de territoire dont le but était, à l'époque, de permettre une défense militaire belge avancée vers l'est. Ils se composent de l'ancienne circonscription (Kreis) prussienne d'Eupen-Malmedy et du Moresnet neutre (La Calamine), ainsi que de la ligne de chemin de fer dite Vennbahn.