La charte de Cortenbergh[1] (en néerlandais : Charter van Kortenberg), qui garantit les droits de la ville, est signée le [2],[3] à Cortenbergh, dans la grande salle de l'abbaye des Bénédictins de Cortenbergh, aujourd'hui disparue, par le ducJean II de Brabant[3], quelques semaines avant sa mort[3], ainsi que quelques nobles. Son intérêt historique est de plus s'apparenter à une constitution[4] adressée à tout le Brabant qu'à un catalogue de privilèges accordés à Cortenbergh, et d'être un des premiers actes de l'Europeféodale à limiter le pouvoir des princes. Elle est considérée comme l'équivalent de la Magna Carta dans le duché de Brabant[5].
↑Aussi écrit charte de Cortenberg ou charte de Cortenberghe.
↑Arhive de l'état : Existait-il une Magna Carta belge ?« Huit cents ans après sa promulgation, la Magna Carta est toujours l’exemple type d’un texte constitutionnel du Moyen Âge et des Temps modernes. Mais de l’autre côté de la Manche, des souverains ont également, fût-ce sous la contrainte, conclu des conventions avec les élites politiques locales. En effet, les régions qui ont formé plus tard l’actuelle Belgique ont reçu de nombreux privilèges de leurs souverains. Le duché de Brabant l’emporte à cet égard, notamment avec la Charte de Cortenbergh (1312) et avec les chartes brabançonnes de la Joyeuse Entrée (1356), édictées lors de l’installation du nouveau duc de Brabant. »