Le terme China poblana (de Puebla) renvoie à deux éléments de la culture mexicaine.
Dans son sens le plus large et le plus commun, c'est un costume féminin de la ville de Puebla avant sa disparition dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Dans un deuxième sens, il s'agit du surnom d'une esclave asiatique, Mirra, appartenant à une lignée noble indienne, à qui l'on a attribué depuis le porfiriat la création de ce costume. L'hypothèse, cependant, a été mise en doute par de nombreux auteurs. Après avoir été convertie au catholicisme à Cochin (la ville d'Inde où elle avait été capturée par des pirates portugais) on lui imposa le nom de Catharina de San Joan (es), nom avec lequel elle est connue à Puebla où elle sert comme esclave, se marie et a ses habitudes. À sa mort, Catharina San Joan est enterrée dans la sacristie du temple de la compagnie de Jésus à Puebla, l'endroit même que l'on connait populairement sous le nom de tombe de la China Poblana
En Nouvelle-Espagne le système colonial de castas (es) donnait le nom de chino a des personnes issues du métissage des habitants de la Nouvelle Espagne, mais variait selon les auteurs sur les origines des parents.