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La Commission des monuments historiques est créée par l'arrêté ministériel du à la suite d'un rapport de Jean Vatout, président du Conseil des bâtiments civils. Placée le au sein de la direction des monuments publics du ministère de l'Intérieur. Elle est chargée d'assister l'inspecteur général des monuments historiques et le bureau des Monuments historiques et de répartir les subventions au profit des édifices protégés. Elle se réunit pour la première fois en mars 1838 et publie la première liste des monuments classés en 1840. La Commission examine les demandes de subventions, liste les édifices, donne son avis, et peut proposer l'achat d'un édifice. Son importance s'accroit au cours du XIXe siècle avec la création de sections et de sous-commissions, comme la sous-commission des monuments mégalithiques crée en 1879 par Jules Ferry. La commission est réformée par le décret du qui prévoit trois sections : la section des monuments historiques, celle des monuments préhistoriques et celle des antiquités et objets d'art. La Commission s'accroît de nouvelles sections au XXe siècle dont certaines n'ont été que temporaires.
La commission devient en 1950 la Commission supérieure des monuments historiques, puis, en 2007, la Commission nationale des monuments historiques organisée en six sections. Elle a pour fonction d'émettre un avis sur les propositions de classement, d’inscription dans la liste des monuments historiques, sur les modifications des périmètres des monuments classés, sur les travaux de conservation, de protection et de mise en valeur des monuments historiques et de leurs abords[1].
La Commission nationale des monuments historiques est remplacée en 2017 par la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture créée par la loi du .