Corsica Libera

Corsica Libera
Présentation
Chef Jean-Guy Talamoni
Fondation
Fusion de CNI[1]
Rinnovu[1](2009-2012)
ANC[1]
PSI[1]
SD[1]
Siège 1 rue Miot - 20297 Bastia
Positionnement Extrême gauche[1]
Idéologie Indépendantisme corse[1]
Affiliation européenne Alliance libre européenne
Couleurs rouge et orange
Site web corsicalibera.com
Présidents de groupe
Assemblée de Corse Jean-Christophe Angelini
Représentation
Conseillers de l'Assemblée de Corse
1  /  63
Conseillers exécutif de Corse
0  /  11

Corsica Libera (« Corse libre ») est un parti nationaliste corse créé le 1er février 2009 à Corte par plus de 600 militants au terme d'un processus de refondation engagé près d'un an auparavant. Il regroupe les anciens mouvements Corsica Nazione Indipendente, Rinnovu, ANC-PSI et Strada Diritta qui se dissolvent dans cette nouvelle organisation. En septembre 2012, le Rinnovu annonce sa scission et se recrée comme une organisation à part entière.

Corsica Libera milite pour l'indépendance de la Corse à travers la mise en place d'un processus d'autodétermination, sans pour autant exclure des évolutions institutionnelles transitoires[2]. L'organisation ne condamne pas la lutte armée, notamment celle pratiquée par le FLNC, considérant qu'il est nécessaire de faire disparaître les causes de cette pratique.

Au moment de sa fondation et des élections territoriales de mars 2010, Corsica Libera est représenté à l'Assemblée de Corse par Jean-Guy Talamoni, Rosa Prosperi et Véronique Sciaretti, élus en 2004 sur la liste Unione Naziunale. Par la suite, les représentants du mouvement sont Jean-Guy Talamoni, Josepha Giacometti et Jean-Marie Poli (remplaçant Véronique Sciaretti à la fin de l'année 2013), tous trois élus lors des élections territoriales de mars 2010. Paul-Félix Benedetti siège au sein du groupe Corsica Libera jusqu'en septembre 2012, moment du départ du courant Rinnovu de l'organisation, il devient alors le représentant de ce mouvement à l'Assemblée.

Les militants de Corsica Libera sont également présents au sein de diverses organisations du « mouvement national » tel que le Syndicat des travailleurs corses ou l'association de parents d'élèves Associu di i Parenti Corsi. Il existe également des organisations directement liées à Corsica Libera, comme l'Associu Sulidarità (soutien aux prisonniers politiques corses) ou l'Associu Corsu di a Salute (Association corse de la santé).

Plusieurs membres de Corsica Libera sont par ailleurs élus dans des municipalités insulaires, tel que le maire de Granace, Jean-Yves Leandri.

À l'issue des élections territoriales de décembre 2015, Corsica Libera obtient sept représentants à l'Assemblée de Corse, élus sur la liste de la coalition Pè a Corsica. En 2017, la coalition Pè a Corsica est reconduite, cette fois dès le premier tour et obtient 41 sièges sur 63, dont 13 pour Corsica Libera. De 2015 à 2021, Jean-Guy Talamoni, militant de Corsica Libera, était le président de l'Assemblée de Corse.

En 2024, Corsica Libera fusionne avec l'association de soutien aux prisonniers Patriottu pour former le mouvement Nazione[3],[4].Selon certains, la fondation de Nazione répondrait à une demande formulée par le FLNC-UC dans un communiqué de 2023[5].

  1. a b c d e f et g Laurent de Boissieu, « Corsica Libera (CL) », sur france-politique.fr.
  2. « Nous n’allons pas disparaître de l’Assemblée de Corse » Interview de Jean-Guy Talamoni, Club-corsica.com, Corsica, no 124, janvier 2010.
  3. « Nazione : Fusion historique entre Corsica Libera et le collectif Patriotti | Stampa Paese », sur stampa-paese.com (consulté le )
  4. « France : Naissance de "Nazione", un nouveau mouvement indépendantiste corse (Médias) », sur www.aa.com.tr (consulté le )
  5. avec NG, « Indépendance de la Corse : naissance de Nazione, un nouveau parti qui soutient la lutte armée », sur Ouest-France.fr, (consulté le )

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