La danse rituelle correspond à une fonction sacrée, religieuse, de la danse. Elle apparait dès la préhistoire, dans les cavernes habitées, dans des contextes aurignacien et magdalénien, dès le Paléolithique. Malgré leur variété, elles possèdent des caractéristiques constantes : la stéréotypie, répétition de mouvements, entraine une forme d'inconscience. L’excitation nerveuse est propice à une forme de possession. La danse transporte ainsi hors de la conscience, permet la communication avec la nature et est empreinte d'un caractère magique[1]. Présente dans plusieurs cultures, elle peut fasciner les chorégraphes de danse contemporaine.