La darbouka (ou tabukaaa ou derbouka ou derbaké) est un instrument de percussion à son déterminé faisant partie des membranophones. Selon ses variantes, c'est un vase étranglé en son milieu et recouvert à l'une de ses extrémités d'une membrane, répandu dans toute l'Afrique du Nord, l'Afrique Subsaharienne, le Moyen-Orient et les Balkans.
Elle daterait de 1100 av. J.-C. et elle est l'un des principaux instruments de percussion du monde arabo-musulman. Elle est liée au zarb persan (appelé aussi tombak) dont des versions en céramique existent encore.
Les joueurs de darbouka sont appelés les derbkis .
La darbouka fait partie des percussions mentionnées dans l'instrumentarium des Troyens de Berlioz[1]. Elle est employée pour accompagner la danse des esclaves nubiennes, à l'acte IV de cet opéra.
De nos jours elle est souvent présente dans les mariages ou moments de fête