Dea Dia

Buste de Lucius Verus, membre de la confrérie des Frères Arvales, desservant le culte de Dea Dia. Copie d’après un original du musée du Louvre à Paris.

Dea Dia est une divinité romaine qui nous est connue par le culte que lui rendait la confrérie des Frères Arvales. Dea Dia signifie en latin déesse divine[1]

Dea Dia était l'une des déesses protectrices des champs. Les divers écrits des frères Arvales nous renseignent sur les particularités détaillées de son culte. Ce culte local, très ancien, est néanmoins mal connu. Aucun des écrivains latins ou grecs ne fait allusion à cette déesse. Elle n'est connue que par les inscriptions trouvées dans la vigne des Ceccarelli, à Rome.

Le culte fut toujours limité à la confrérie qui la desservait. Il ne fut jamais reconnu, malgré la protection qu'Auguste lui accorda. Les cérémonies religieuses des frères Arvales, sur lesquelles les inscriptions nous renseignent abondamment, étaient célébrées dans le bois sacré de Dea Dia, bois de lauriers et de chênes. Ce bois sacré se situait près de la via Campana, au cinquième mille (7,8 km de Rome). Un deuxième lieu de culte de la déesse se trouve à Rome, Il n'est pas fixe et change tous les ans. C'est un autel portatif, porté dans la résidence du président (magister) de la confrérie des frères Arvales, qui est élu annuellement.

Sa fête, célébrée trois jours en mai (les 17, 19 et ou 27, 28, 29 mai), avait pour but d'attirer sa bénédiction sur les champs[2].

  1. « dius • Dictionnaire Gaffiot latin-français - page 547 », sur www.lexilogos.com (consulté le )
  2. Scheid, John., Quand faire, c'est croire : les rites sacrificiels des Romains, Aubier, (ISBN 978-2-7007-0415-0 et 2-7007-0415-0, OCLC 728831304, lire en ligne)

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