Le terme despote (en grec ancien δεσπότης / despótēs , « maître » ; en serbe et bulgare : деспот[1],[2],[N 1]) est un titre aulique byzantin conféré par l’empereur régnant à certains de ses fils ou beaux-fils et, du moins à l’origine, impliquait un droit de succession.
De Byzance ce titre se répandit dans les Balkans ainsi que dans les États où se faisait sentir l’influence culturelle byzantine tels l’empire latin de Constantinople, le Second Empire bulgare, l’Empire serbe, ainsi que dans l’empire de Trébizonde. Ce qui était à l’origine un titre personnel prit alors une connotation géographique et on parla de « despotat » pour désigner les apanages que dirigeaient de façon quasi-autonome les princes ayant ce titre. Les plus connus furent les despotats de Morée, d’Épire, de Dobroudja et de Serbie.
L’épouse du despote était connue comme la « despόtissa » (en grec : δεσπότισσα; en bulgare : деспотица; en serbe : деспотица), ou « despoina » (en grec : δέσποινα).
Le terme de despote est devenu une notion politique pour qualifier un régime où une seule personne contrôle l'État, une situation qualifiée de despotisme, avec une connotation négative, similaire à l'autoritarisme ou la dictature.
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