Destitution de Park Geun-hye | |
Portrait présidentiel officiel de Park Geun-hye | |
Type | Destitution |
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Pays | Corée du Sud |
Participant(s) |
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Résultat |
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Le 9 décembre 2016, Park Geun-hye, la présidente de la Corée du Sud, a été suspendue de ses fonctions à la suite d'un scandale politique impliquant des interventions auprès de la présidence de sa collaboratrice, Choi Soon-sil. 234 députés de l'Assemblée nationale, le Parlement monocaméral de Corée du Sud, qui en compte 300, ont voté en faveur d'une motion de destitution à l'encontre de Park Geun-hye. Ce vote entraine la suspension temporaire de cette dernière[1]. Ce résultat dépassait le seuil des deux tiers des membres composant l'Assemblée nationale requis par la Constitution. Bien que le vote ait eu lieu à bulletin secret, les résultats indiquent que plus de la moitié des 128 députés du parti de Park, Saenuri, avaient soutenu sa destitution[1]. Ainsi, Hwang Kyo-ahn, alors Premier ministre de Corée du Sud, est devenu président par intérim pendant que la Cour constitutionnelle de Corée devait déterminer si elle confirmait la destitution. La Cour a avalisée la destitution par une décision unanime des 8 juges en fonction le 10 mars 2017, démettant Park de ses fonctions. L'élection présidentielle normalement prévue a été avancée au 9 mai 2017 et Moon Jae-in, ancien chef du Parti démocrate, a été élu en tant que successeur de plein droit de Park.
Park a été officiellement condamnée à 24 ans de prison le 6 avril 2018 après avoir été reconnue coupable d’abus de pouvoir et de coercition. Cette peine a ensuite été portée à 25 ans et à une amende de 20 milliards de wons sud-coréen (1,327 millions d'euros) à la suite d'un appel interjeté par les procureurs[2],[3]. Le président Moon a par la suite gracié Park Geun-hye pour des raisons humanitaires en décembre 2021[4]. Elle a finalement été libérée et est rentrée chez elle en mars 2022[5].