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Le Digeste (en latin : Digesta) aussi connu sous son nom grec de Pandèctes (en grec ancien : πανδέκτης / pandéktēs, litt. « qui contient tout ») constitue une partie du Corpus juris civilis, codification du droit romain entreprise à la demande de l’empereur Justinien Ier. Colligé sous la direction du quaestor (questeur, en français) Tribonien, il fut publié en même temps que les Institutes et consiste en une compilation ou « digeste » d’opinions juridiques des grands juristes romains de l’époque impériale allant de Quintus Mucius Scaevola (mort en ~ 82) à Hermogénien et Charisius (fin IIIe siècle-déb. IVe siècle). Les trois autres parties du Corpus juris civilis sont le Codex Justinianus (Code de Justinien), les Institutes et les Novellae Constitutiones (Novelles[N 1] de Justinien).
Divisé en cinquante livres, le Digeste regroupe les textes par matière. Chaque livre est consacré à un point de droit; sous chaque titre, on trouve les textes pertinents tirés de l’œuvre de jurisconsultes avec indication du nom de l’auteur et de l’ouvrage dont le texte a été tiré[1]. Il constitue ainsi une somme du droit romain où figurent, à côté de textes fort anciens, des innovations plus récentes.
En dépit de son importance, le Digeste demeurera presque inconnu dans la partie occidentale de l’empire, même s’il fut l’objet d’une importante diffusion dans l’empire byzantin où il servira de base aux Basilika de Léon VI le Sage. Ce n’est que vers le milieu du XIe siècle qu’il fut redécouvert en Italie et devint le point de départ d’un « droit savant » dont l’influence se fera sentir dans nombre de droits contemporains basés sur le droit romain, notamment dans l’Allemagne du XIXe siècle[2].
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↑Dario Mantovani, « Code, Digeste, Institutes, Novelles : à l'origine du droit moderne », L'Histoire, no 527, , p. 50-55