La diorite[a] est une roche magmatique plutonique grenue composée de plagioclase, d'amphibole verte (hornblende), et de mica (y compris parfois de la biotite) en moindre proportions. Elle se distingue du gabbro par l'absence d'olivine, et du granite par son absence de quartz (diorite stricto sensu) ou en quantité moindre (diorite quartzique) en raison d'une richesse moins grande en silice. Cette roche provient de magmas chimiquement intermédiaires entre les magmas granitiques et les magmas basaltiques, et qui se mettent en place dans des zones de rifting ou de subduction, donnant par fusion partielle des roches appelées andésites quand elles sont volcaniques et diorites quand elles sont plutoniques[1].
La diorite a été utilisée dès la préhistoire à des fins décoratives. L'empire d'Akkad en a notamment fait beaucoup usage, mais également plusieurs autres civilisations, pour la sculpture et pour l'usage de pierres de construction.
Le nom diorite a été formé au début du xixe siècle par le minéralogiste René Just Haüy[2] à partir du verbe grec ancien διορίζω / diorídzõ, « distinguer ».
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