Le Discours de Carthage, prononcé le par le chef du gouvernement français Pierre Mendès France au Palais de Carthage, au cours d'un voyage-éclair en Tunisie[1],[2] est resté célèbre car reconnaissant l'autonomie interne à la Tunisie[3]. Souhaitant « dénouer le conflit par un geste spectaculaire »[4], ce discours est considéré par les historiens comme une étape importante de la décolonisation en France[5], qui vaudra à son auteur la réputation de « l'homme de la Tunisie »[5].
Prononcé six semaines après l'investiture de Mendès France et seulement dix jours après les accords de Genève mettant fin à la guerre d'Indochine, ce discours lance les négociations avec les leaders tunisiens pour un gouvernement provisoire mettant fin au protectorat français de Tunisie, le premier gouvernement Tahar Ben Ammar, qui inclut quatre ministres du parti d'Habib Bourguiba, leader tunisien transféré peu avant à Paris pour être associé aux négociations.
Le programme de redressement économique de Mendès France, jusque-là priorité, est alors temporairement mis en veilleuse[6]. Son discours demande de garantir les droits des Français de Tunisie appelés à demeurer dans ce pays, « avec leurs fils et leurs petits-fils »[7].
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