Naissance | Sarlat, Périgord |
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Décès |
Sarlat, Périgord |
Activité principale |
Langue d’écriture | provençal ancien |
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Genres |
Troubadour de renommée internationale au début du XIIIe siècle, Elias Cayrel naît à Sarlat, dans le Périgord. Orfèvre de son métier[1], il s'intéresse à la poésie et quitte son métier d'orfèvre, pour se faire troubadour et jongleur «e Jelz se joglar ». Il se met à parcourir une partie de l'Europe[1] principalement la « Romanie » (l'Empire de Constantinople)[2].
Il aurait accompagné la quatrième croisade (1202-1204), puis se serait installé dans le royaume de Thessalonique. Il aurait aussi fait des séjours en Espagne et en Lombardie.
Selon De Bartholomaeis, dans les Annales du Midi, vol XVI, page 490, l'activité de Cairel se limite principalement « aux années 1208-1220[3] », et elle comprend quatorze œuvres lyriques, dont dix cansos, une tenson, un descort, un sirventès et une canso de croada (croisade).
Il semblerait qu'Elias Cairel n'ait pas reçu toute la réputation qu'il aurait méritée « parce qu'il ne fut point assez courtisan (e pel desdeing quel avia dels baros e del segle, no fo tan gmzitz com la sua obra valia (p. 492)[1] ». Elias Cairel fait partie de cette « liste impressionnante de troubadours qui trobada entre 1188-1228[4] ».
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