L’euroscepticisme est une attitude critique à l'égard de l'intégration européenne et à l'Union européenne[1],[2] basée notamment sur un doute quant à sa viabilité ou son utilité[3],[4],[5]. De manière encore plus prononcée que les pro-européens, les eurosceptiques ne constituent pas un bloc homogène mais comprennent les « mouvements d’opposition à la construction européenne »[6]. Selon Agnès Alexandre-Collier ce terme est ambigu, allant « de la simple suspicion à l’opposition militante en passant par l’hostilité passive, soulignant que l’euroscepticisme revêt autant de formes qu’il existe de motifs de désapprobation »[7].
On peut parler également d’europhobie ou d’anti-européanisme pour désigner une opposition franche à l'Union européenne ou à l'intégration européenne, parfois marquée par la volonté de remettre celle-ci en cause[N 1], par exemple dans le cadre de projets tels que le Brexit au Royaume-Uni ou le Frexit en France.
Les eurosceptiques s'opposent aux « pro-européens » (partisans du modèle actuel, voire d'une intégration européenne plus accrue, par exemple, le fédéralisme européen) et se différencient des eurocritiques (partisans d'une construction européenne mais sur un autre modèle, par exemple, une Europe des nations dépourvue de transferts importants de la souveraineté nationale).
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