Exposition universelle de 1876

Centennial Exposition
Centennial Exposition
Memorial Hall
Général
Type-BIE Universelle
Catégorie Expo historique
Thème Centenaire des États-Unis
Bâtiment Memorial Hall
Surface 115 ha
Inventions Thonetchair, Machine à écrire, Machine à coudre, Téléphone
Fréquentation 9 910 966
Participants
Nombre de pays 35
Localisation
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Ville Philadelphie
Site Fairmount Park
Coordonnées 39° 58′ 46″ nord, 75° 12′ 33″ ouest
Chronologie
Candidature Décembre 1866
Attribution Janvier 1870
Date d'ouverture
Date de clôture
Éditions Universelles
Précédente Exposition universelle de 1873 , Vienne
Suivante Exposition universelle de 1878 , Paris
Géolocalisation sur la carte : Philadelphie
(Voir situation sur carte : Philadelphie)
Centennial Exposition
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
(Voir situation sur carte : États-Unis)
Centennial Exposition

L'Exposition universelle de 1876, en anglais Centennial Exhibition of Arts, Manufactures and Products of the soil and mine ou Centennial International Exhibition (littéralement « Exposition internationale du centenaire »), est la première exposition universelle organisée aux États-Unis. Elle se tient à Philadelphie à l'occasion du centenaire de la déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique, signée dans cette même ville le 4 juillet 1776. Le nom complet de l'exposition est International Exhibition of Arts, Manufactures and Products of the Soil and Mine, ce qui signifie « Exposition internationale des arts, des manufactures et des produits du sol et de la mine ». L'événement est organisé dans le Fairmount Park, le long de la Schuylkill River, sur une superficie totale de 34 hectares[1].

Carte des lieux de l'exposition.

L'exposition est globalement un succès, puisque 9 789 392 personnes[1] la visitent, c'est-à-dire 20 % de la population des États-Unis à l'époque (cependant, certains visiteurs viennent plusieurs fois). Elle coûte quelque 7 millions de dollars, soit 35 millions de francs de l'époque[1].

L'ingénieur Armand Moisant (qui s'était déjà illustré dans la construction métallique du moulin de la chocolaterie Menier à Noisiel et du Bon Marché à Paris) y construit le pavillon de la France (qui sera réédifié à Paris lors de l'exposition de 1878). C'est à l'occasion de cette exposition que la torche de la statue de la Liberté est pour la première fois présentée au public.

  1. a b et c Robert Belot, Daniel Bermond, Bartholdi, Paris, Perrin, 2004, p. 301

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