Fibrose pulmonaire idiopathique

Fibrose pulmonaire idiopathique

Traitement
Spécialité PneumologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 J84.1
CIM-9 516.3
OMIM 178500
DiseasesDB 4815
MedlinePlus 000069
eMedicine 363273
MeSH D011658
Patient UK Idiopathic-pulmonary-fibrosis

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La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI) est une maladie chronique, dévastatrice et mortelle, caractérisée par la dégradation progressive des fonctions pulmonaires[1],[2]. L'expression « fibrose pulmonaire » fait référence à une cicatrisation des tissus pulmonaires provoquant une dyspnée (difficulté à respirer) qui s’aggrave avec le temps. La fibrose est souvent associée à un mauvais pronostic[1],[2],[3]. Le mot « idiopathique » signifie que la cause de cette fibrose est encore inconnue[1].

La fibrose pulmonaire idiopathique concerne principalement les adultes âgés de 50 à 70 ans mais elle peut aussi subvenir plus tôt, même chez les jeunes de moins de 20 ans et les jeunes enfants, plus particulièrement ceux ayant des antécédents de tabagisme. Les hommes sont plus touchés que les femmes[1],[4]. Près de 17 000 personnes en France et 3 millions de personnes dans le monde ont cette maladie[5].

La fibrose pulmonaire idiopathique appartient à la famille des pneumopathies interstitielles, composée de plus de 200 maladies touchant l’interstitium[2]. Ce tissu, situé entre les alvéoles pulmonaires, est le principal site des lésions provoquant les pneumopathies interstitielles ; mais ces lésions touchent également souvent les espaces alvéolaires, les voies aériennes périphériques et les vaisseaux sanguins[2]. Le tissu pulmonaire présente alors un schéma histopathologique caractéristique, de pneumopathie interstitielle usuelle. La pneumopathie interstitielle usuelle a donc par les mêmes manifestations pathologiques que la fibrose pulmonaire idiopathique[1],[4].

En 2011, de nouvelles recommandations pour le diagnostic et la prise en charge de la fibrose pulmonaire idiopathique ont été publiées[1]. Le diagnostic de la fibrose pulmonaire idiopathique ne peut être posé qu’après avoir écarté toutes les causes connues de pneumopathie interstitielle, et avoir vérifié la présence d’un modèle radiologique spécifique grâce à une tomodensitométrie haute résolution. Dans un contexte clinique adapté, une fibrose pulmonaire idiopathique peut être diagnostiquée par tomodensitométrie uniquement, sans avoir à recourir à une biopsie du poumon par voie chirurgicale[1],[2].

  1. a b c d e f et g (en) Raghu G, Collard HR, Egan JJ et al. (2011). « An official ATS/ERS/JRS/ALAT statement: Idiopathic pulmonary fibrosis: Evidence-based guidelines for diagnosis and management » Am. J Respir. Crit. Care Med. 183 (6): 788–824. DOI 10.1164/rccm.2009-040GL PMID 21471066
  2. a b c d et e (en) American Thoracic Society/European Respiratory Society « International Multidisciplinary Consensus Classification of the Idiopathic Interstitial Pneumonias. This official statement of the American Thoracic Society (ATS), and the European Respiratory Society (ERS) was approved by the ATS board of directors, June 2013 and by the ERS Steering Committee, March 2013. » Am Respir Crit Care Med. 188 (6): 733-748. September 15, 2013. PMID 24032382
  3. (en) Meltzer EB, Noble PW (2008). « Idiopathic pulmonary fibrosis » Orphanet J Rare Dis. 3 (1). DOI 10.1186/1750-1172-3-8 PMC2330030 PMID 18366757
  4. a et b (en) Pulmonary Fibrosis Foundation. “Prevalence and Incidence” [1]. Pulmonaryfibrosis.org. Consulté le 2013-04-11.
  5. « Fibrose pulmonaire : un malade témoigne » (consulté le )

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