Flore des Alpes

Représentation schématique des différents étages de végétation dans les Alpes.

Dans les montagnes des Alpes, la végétation change progressivement selon l'altitude, l'exposition au soleil, et la situation géographique du massif montagneux. On distingue cinq « étages » ou écosystèmes successifs, avec pour chacun un paysage et une végétation caractéristiques :

  • étage des vallées et des collines préalpines, dit étage collinéen, dont la limite supérieure est à 800 m d'altitude ;
  • étage de la petite montagne, dit étage montagnard, dont les limites vont de 800 m à 1 400-1 700 m d'altitude ;
  • étage de la moyenne montagne et des alpages d'altitude, dit étage subalpin, dont les limites vont de 1 400-1 700 m à 1 800-2 400 m d'altitude ;
  • étage de la haute-montagne, dit étage alpin, dont les limites vont de 1 800-2 400 m à 3 000 m d'altitude, à la limite des neiges éternelles ;
  • étage des neiges éternelles, dit étage nival, dès les premières neiges éternelles, au-dessus de 3 000 m d'altitude.

La flore alpine, très riche, est inventoriée depuis plusieurs siècles. En 2013, grâce à deux unités de l’université de Grenoble et du CNRS (la station alpine Joseph Fourier et le laboratoire d'écologie alpine), le contenu[1] intégral de la revue publiée par le laboratoire de biologie végétale du professeur Paul Ozenda dans les années 1960-1980 a été mis en ligne (plus de 4 000 pages et 100 cartes numérisées en haute définition en Open data)[2].

  1. Documents pour la carte de la Végétation des Alpes (1963-1972), devenue Documents de cartographie écologique (1973-1988) puis Revue d'écologie alpine (1991-1997)
  2. Serge Aubert, 30 ans de cartographie à l’université de Grenoble, brèves de Tela Botanica du 20 mars 2013, consulté le 26 mars 2013.

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