Le format est originellement celui de la taille du photogramme, c'est-à-dire la surface utilisée pour enregistrer l'image sur une pellicule. Il correspond à la largeur totale de la pellicule, son et perforations comprises dans le cas des films cinématographiques. Plus le format est grand, plus les appareils et les objectifs sont volumineux et difficiles à manipuler[1]. Ainsi, selon sa largeur, une pellicule est plutôt vouée à un usage professionnel ou amateur, les formats amateurs tendant à être plus petits[2].
Pour les supports pellicule, il faut distinguer formats cinématographiques et formats photographiques, car les films photographiques de ces derniers n'incluent pas de bande son ni de perforations.
Avec l'évolution des techniques et supports de diffusion, les formats des productions cinématographiques se sont diversifiés et ne sont plus limités aux formats de pellicule cinématographique. De plus, le terme de "film" est devenu dans le vocabulaire courant un synonyme de production cinématographique. Il faut donc faire une différence entre formats des films (sous-entendu pelliculaires, photographiques ou cinématographiques), formats de l'image[2] (support physique ou numérique confondus) et formats des films (sous-entendu des productions cinématographiques, formats numériques inclus).