Lors de la campagne d'Égypte, l’ancien fort Rashid, qui commandait le boghâz du Nil (jonction du fleuve avec la mer Méditerranée), est rebaptisé fort Jullien, en octobre 1799, en souvenir de l’aide de camp de Bonaparte : Thomas Prosper Jullien[1],[2], tué le 2 août 1798.
C’est au cours des travaux d'amélioration de cette fortification que fut mise au jour, en juillet 1799 par Pierre Bouchard, une pierre de granit noire recouverte d’inscriptions en trois langues. Il s'agit de la pierre de Rosette qui permit à Champollion de percer le secret des hiéroglyphes en 1822[3].