Fort de Breendonk en néerlandais : Fort van Breendonk | |||
![]() Vue actuelle de l'entrée du Fort de Breendonk | |||
Lieu | Willebroeck | ||
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Fait partie de | Position fortifiée d'Anvers | ||
Type d’ouvrage | Fort | ||
Construction | à | ||
Rénovation | |||
Architecte | Henri-Alexis Brialmont | ||
Matériaux utilisés | béton, terre, acier | ||
Utilisation | -
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Utilisation actuelle | Musée | ||
Ouvert au public | Oui | ||
Appartient à | Etat belge | ||
Commandant historique | Émile Dossin | ||
Guerres et batailles | Première Guerre mondiale
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Site internet | www.breendonk.be | ||
Coordonnées | 51° 03′ 25″ nord, 4° 20′ 30″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : province d'Anvers
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Le Fort de Breendonk (en néerlandais : Fort van Breendonk, et parfois écrit Fort de Breendonck en français), était une fortification militaire située à Willebroek, dans la Province d'Anvers (en néerlandais : Provincie Antwerpen) en Belgique.
Construit début du XXe siècle comme un élément du système défensif de la ville d'Antwerpen (en français : Anvers), il était initialement conçu pour servir de point stratégique dans la défense nationale belge.
Cependant, le Fort de Breendonk fut rapidement dépassé technologiquement à l’aube de la Première Guerre mondiale, et capitula en face à l’artillerie lourde de la Deutsches Heer (en français : Les Armées allemandes) et aux nombreux blessés de la garnison.
Durant la Seconde Guerre mondiale, de à , le fort fut réquisitionné par les forces d'occupation nazies et transformé en camp de détention (en allemand : Auffanglager) et de transit (en allemand : Durchgangslager), et placé sous l'autorité de la Schutzstaffel (SS).
Environ 3 600 prisonniers y sont détenus dans des conditions particulièrement inhumaines — principalement des résistants belges, des opposants politiques et des Juifs — parmi lesquels près d'un tiers ne survécurent pas aux sévices qui leur ont été infligés ou qui ont été déportés vers les camps de concentration et centres de mise à mort. Le Fort de Breendonk devint un lieu tristement connu pour sa salle de torture, ses cellules d'isolement et les exécutions sommaires qui s'y déroulaient.
Après la libération de la Belgique, le Fort de Breendonk a été préservé dans son état et transformé en en mémorial (Mémorial National du Fort de Breendonk, en néerlandais : Nationaal Gedenkteken van het Fort van Breendonk).
Il est aujourd’hui l'un des sites de mémoire d'Europe relatifs à la persécution et répression nazie, et offre un témoignage des conditions de détention durant l’Occupation.