Fort de Breendonk

Fort de Breendonk
en néerlandais : Fort van Breendonk
Image illustrative de l’article Fort de Breendonk
Vue actuelle de l'entrée du Fort de Breendonk

Lieu Willebroeck
Fait partie de Position fortifiée d'Anvers
Type d’ouvrage Fort
Construction à
Rénovation
Architecte Henri-Alexis Brialmont
Matériaux utilisés béton, terre, acier
Utilisation -
  • Fortification,
  • garnison,
  • camp de munition
-
  • Camp de détention,
  • Camp de transit,
-
  • Prison pour inciviques
-13 mars 2025
  • Musée
Utilisation actuelle Musée
Ouvert au public Oui
Appartient à Etat belge
Commandant historique Émile Dossin
Guerres et batailles Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Site internet www.breendonk.be
Coordonnées 51° 03′ 25″ nord, 4° 20′ 30″ est
Géolocalisation sur la carte : province d'Anvers
(Voir situation sur carte : province d'Anvers)
Fort de Breendonk
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Fort de Breendonk

Le Fort de Breendonk (en néerlandais : Fort van Breendonk, et parfois écrit Fort de Breendonck en français), était une fortification militaire située à Willebroek, dans la Province d'Anvers (en néerlandais : Provincie Antwerpen) en Belgique.

Construit début du XXe siècle comme un élément du système défensif de la ville d'Antwerpen (en français : Anvers), il était initialement conçu pour servir de point stratégique dans la défense nationale belge.

Cependant, le Fort de Breendonk fut rapidement dépassé technologiquement à l’aube de la Première Guerre mondiale, et capitula en face à l’artillerie lourde de la Deutsches Heer (en français : Les Armées allemandes) et aux nombreux blessés de la garnison.

Durant la Seconde Guerre mondiale, de à , le fort fut réquisitionné par les forces d'occupation nazies et transformé en camp de détention (en allemand : Auffanglager) et de transit (en allemand : Durchgangslager), et placé sous l'autorité de la Schutzstaffel (SS).

Environ 3 600 prisonniers y sont détenus dans des conditions particulièrement inhumaines — principalement des résistants belges, des opposants politiques et des Juifs — parmi lesquels près d'un tiers ne survécurent pas aux sévices qui leur ont été infligés ou qui ont été déportés vers les camps de concentration et centres de mise à mort. Le Fort de Breendonk devint un lieu tristement connu pour sa salle de torture, ses cellules d'isolement et les exécutions sommaires qui s'y déroulaient.

Après la libération de la Belgique, le Fort de Breendonk a été préservé dans son état et transformé en en mémorial (Mémorial National du Fort de Breendonk, en néerlandais : Nationaal Gedenkteken van het Fort van Breendonk).

Il est aujourd’hui l'un des sites de mémoire d'Europe relatifs à la persécution et répression nazie, et offre un témoignage des conditions de détention durant l’Occupation.


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