Gendarmerie mobile | |
Gendarmes mobiles lors d'une manifestation | |
Création | 20 septembre 1954 |
---|---|
Pays | France |
Allégeance | Ministère de l'Intérieur Ministère des Armées |
Branche | Gendarmerie nationale |
Type | Unité de force mobile |
Rôle | Maintien de l'ordre
Sécurité publique |
Effectif | environ 13 000[1] gendarmes |
Composée de | 116 escadrons de marche[2],[A 1] |
Ancienne dénomination | Pelotons mobiles de gendarmerie (1921-1926) Garde républicaine mobile(1926-1940) Garde républicaine (1944-1954) |
Surnom | La GM - La jaune - Les gardes mobiles |
modifier |
La gendarmerie mobile est une subdivision d'arme de la Gendarmerie nationale[A 2] française spécialisée dans le maintien ou le rétablissement de l'ordre. Dans ses missions quotidiennes, elle participe à la sécurité publique générale aux côtés de la gendarmerie départementale. Elle effectue également des missions militaires, tant dans le territoire national qu'en opérations extérieures (OPEX) des forces armées françaises.
Comme son nom l’indique, elle est constituée d’unités mobiles capables d’intervenir dans l’ensemble du territoire français (métropolitain et outre-mer) ou en opérations extérieures. Le statut militaire de ses personnels facilite leur emploi dans un large éventail de situations, allant de la paix civile aux opérations extérieures.
Sa création en 1921 répond à la prise de conscience de la nécessité de disposer au sein de la Gendarmerie d’une force spécialisée dans le maintien de l'ordre, pour compléter l’action de la police et surtout pour éviter l’emploi de l’armée, avec tous les risques que celui-ci comporte (fraternisation ou, à l'opposé, usage de violence excessive).
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la Police nationale se dote également d’unités mobiles : les groupes mobiles de réserve[A 3] (GMR) auxquels succédent en 1944 les Compagnies républicaines de sécurité ou CRS, unités avec lesquelles les forces de gendarmerie mobile sont souvent confondues[A 4]. Les compagnies de CRS et les escadrons de gendarmerie mobile sont désignés par l'appellation commune d'Unité de force mobile[3].
Au sein de la Gendarmerie, la gendarmerie mobile est surnommée « la jaune » en raison de la couleur dorée de ses galons (historiquement, couleur des armes à pied)[A 5]. Les médias, ou plus rarement le grand public, utilisent parfois les termes de « gardes mobiles » pour qualifier les gendarmes mobiles[A 6].
C'était, en France, l'un des seuls métiers, avec celui de légionnaire, encore récemment interdit aux femmes, car seuls les emplois d'officiers leur étaient ouverts. L'intégration des sous-officiers féminins, qui a débuté en 2015 sous forme d'expérimentation[4], a été confirmée en juin 2016[5].
Erreur de référence : Des balises <ref>
existent pour un groupe nommé « A », mais aucune balise <references group="A"/>
correspondante n’a été trouvée