Geoffroy II de Lusignan (seigneur de Jarnac)

Geoffroy II de Lusignan
Titres de noblesse
Seigneur de Jarnac,
Château-Larcher, Châteauneuf
Biographie
Naissance
V. 1268
Décès
Surnom
le Jeune
Époque
XIIIe – XIVe siècles
Période d'activité
Famille
Maison de Lusignan
(sous-lignage de Jarnac)
Père
Mère
Jeanne de Châtellerault
Fratrie

Eustachie de Lusignan

Jean III d'Harcourt
Jeanne d'Harcourt
Marguerite d'Harcourt
Conjoint
Pernelle de Sully
Postérité
Sans
Autres informations
Grands-Parents

Hugues X de Lusignan
Isabelle d'Angoulême Couronne rouge

Aimeri II de Châtellerault
Agathe de Dammartin
Héritier
Dreux IV de Mello
Armoiries de Geoffroy II de Lusignan

Geoffroy II de Lusignan[1] dit le Jeune[2] (v. 1268-) est un aristocrate poitevin issu de la maison de Lusignan. Il est seigneur de Jarnac[3], Château-Larcher[4],[5], Châteauneuf[6],[7].

  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Surnom attesté dans une charte.
  3. Titres concernant la seigneurie de Jouarenne et ses dépendances (parchemin, original), Poitiers, Archives départementales 86, coll. « Inventaire / 1 H 5/24 » (no 3), xiiie siècle (lire en ligne) :

    « Universis presentes litters inspecturis et audituris, Gaufridus de Lezigniaco, dominus de Jarniaco, salutem in Domino. Noveritis quod cum contencio verteretur inter nos ex parte una et Heliam venerabilem abbatem Nobiliacensis ex altera super alta juridictione de villa de Joareno, de Vintrayo, de Alona et de Ferrabou tandem de dicta contentione compromissum fuit ex parte dicti abbatis in magistrum Petrum Priscatium, clericum, et ex parte nostra in dominum Simonem de Baudimento, militem, et promisimus nos, dictus Gaufridus fide data alto et basso fideliter attendere, observare et prosequi quicquid de dicta contencione pro dictos arbitros dictum statutum prolocutum fuit infra Pascha proximo venturum seu etiam ordinatum actum eciam fuit in dicto compromisso quod dictus abbas remaneret in sua possessione in qua idem abbas erat et fuerat ab antiquo usque ad tempus dicti compromissi. Actum et fuit in dicto compromisso pro trigenta solidi qui fuerunt levita pro manum nostri prepositi a monerio dicti abbatis de Torue racione cujusdam emende tradentur et ponentur in manu dictorum arbitrorum et quod dictis arbitris dictos trigenta solidos tradent et reddent cui de jure vel consuetudine vident quod tradi et reddi possent. Actum et fuit etiam et conventum in dicto compromisso pro levacio seu adjudicacio dictorum trigenta solidorum nec et processus habitis coram dicto proposito seu alloqutis nostris alicui precium possessio aliqua alte vel basse seu cujuslibet alterius jurisdictionis daret vel conferret et tamen in ipso compromisso salvis racionibus huic et inde. In cujus rei testimonium presenti littere sigilli nostrum duximus apponendum. Datum die mercurii ante festum sancti D[amiani] anno Domini millesimo ducentesimo nonagesimo secundo. »

    1292, 24 septembre : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Jarnac, était en conflit avec l'abbé Hélie de Nouaillé au sujet de la haute justice de Jouarenne, Vaintray, Aslonnes et Ferrabeuf. Un compromis est établi entre eux par deux arbitres dont le chevalier Simon de Baudiment pour Geoffroy. Il abandonne toute la justice que l'abbé avait autrefois et se réserve les peines de mort en échange de la somme de 30 sous.
  4. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. XXII : Documents provenant de l'abbaye de Nouaillé (1200-1624) (manuscrit latin, français, copie du XVIIIe siècle, par Dom Fonteneau, d'après copie du copie du XVIIe siècle, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, (lire en ligne), fo 375–377.
    1294, 18 janvier, Poitiers : Geoffroy [II] de Lusignan, valet, seigneur de Château-Larcher, était en conflit avec l'abbé Hélie de Nouaillé au sujet de la haute justice de Jouarenne, Vaintray, Aslonnes, Ferrabeuf, Fontjoise et Torue. L'accord entre eux détermine que la justice haute, moyenne et basse et la viguerie demeureront entre les mains de l'abbé et que le seigneur de Château-Larcher gardera l'exécution des malfaiteurs condamnés à mort à ses frais. Il ne pourra pas faire pendre des gens ou élever des gibets, ni tenir d'assises. Les hommes de l'abbaye de Nouaillé ne dépendront pas de la justice seigneuriale à l'exception de ceux qui habitent Château-Larcher. En revanche, Geoffroy [II] garde tout ce que les moines possédaient à la Frugerie.
  5. Chartes et documents poitevins du XIIIe siècle en langue vulgaire (éd. Milan Sylvanus La Du), vol. 1, t. LVII : Archives historiques du Poitou, Poitiers, (présentation en ligne), no 175, p. 274-276.
  6. Geoffroy de Lusignan, seigneur de Châteauneuf, autorise les habitants de sa seigneurie à faire moudre leurs grains dans des moulins autres que celui de Châteauneuf (Vidimus du XVe siècle, par Bareau et Morpam, notaires royaux), Paris, Archives Nationales, coll. « Angoumois / K//1144 » (no 19 bis), xve siècle.
    1296, 17 août : Geoffroy [II] de Lusignan, seigneur de Jarnac et de Châteauneuf, consent que les bourgeois de Châteauneuf puissent faire moudre leurs grains dans d'autres moulins que celui de Châteauneuf, pourvu qu'ils soient à lui.
  7. Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême (éd. Jean Nanglard), Angoulême, (lire en ligne), p. 232-233 :

    « Item dominus Gaufridus Junior, dominus de Castronovo »

    1299, 13 août : Geoffroy [II de Lusignan] le Jeune, seigneur de Châteauneuf, fait hommage lige à l'évêque d'Angoulême, Guillaume [III] de Blaye pour le manse de Lavallée et pour les droits qu'il a de tenir des assises à Plassac, Rouffiac et Voulgézac, pour tous les droits de haute et basse seigneurie et tout ce qu'il a dans ces bourgs et ces paroisses et pour ce que son père a acquis de l'abbé de Bassac, dans la paroisse de Plassac.

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