| Gesoriacum Bononia (fin du IIIe siècle) | ||
 Vue théorique de Gesoriacum | ||
| Localisation | ||
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| Pays |  Empire romain
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| Province romaine | Haut-Empire : Gaule belgique Bas-Empire : Belgique seconde |
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| Région | Hauts-de-France | |
| Département | Pas-de-Calais | |
| Commune | Boulogne-sur-Mer | |
| Type | vicus et port antique | |
| Coordonnées | 50° 43′ 35″ nord, 1° 36′ 53″ est | |
| Altitude | de 0 à 110 m | |
| Histoire | ||
| Époque | Antiquité (Empire romain) | |
| Géolocalisation sur la carte : Rome antique
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Gesoriacum est le nom antique de la ville actuelle de Boulogne-sur-Mer qui aurait pris le nom de Bononia au IIIe siècle. Gesoriacum aurait désigné la ville basse de Boulogne et Bononia la ville haute[1]. Cette distinction est contestée par certains[2].
Certains historiens tel Camille Jullian, dans son Histoire de la Gaule, ont identifié Portus Itius, cité par Jules César dans La Guerre des Gaules, comme lieu d'embarquement de son armée sur les galères lancées vers les côtes du Kent pour tenter de conquérir la Bretagne, à l'actuelle basse-ville de Boulogne-sur-Mer.
Une autre hypothèse est que le point d'embarquement des troupes romaines vers l'Angleterre pourrait être une plage aujourd'hui ensablée située à douze milles au nord de Boulogne, sur le site actuel de Wissant. Les modifications importantes du littoral de la mer du Nord dans ce secteur (remblaiement) ont recouvert les sites portuaires de l'époque.
D'autres historiens encore tel Guy Licoppe, s'appuyant sur les recherches minutieuses d'Albert Grisart, identifient Portus Itius au cap Blanc-Nez[3].
Mais faute de découverte archéologique incontestable, la localisation de Portus Itius est toujours discutée.
- ↑ Gosselin J.-Y., « Gesoriacum-Bononia : de la ville du Haut-Empire à la ville du Bas-Empire », Revue archéologique de Picardie, no 3-4, numéro thématique : les villes de la Gaule Belgique au Haut-Empire, , p. 259-264 (lire en ligne)
- ↑ Bourdellès H., « Boulogne antique : Gesoriacum et Bononia », Revue du Nord, tome 70, no 276, , p. 77-82 (lire en ligne)
- ↑ Guy Licoppe, De Portu Itio et Caesaris navigationibus in Britanniam, Melissa, Bruxelles, 2009