Giuseppe Salvatore Pianelli | |
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Fonctions | |
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Ministre de la Guerre du royaume des Deux-Siciles | |
– (1 mois et 2 jours) |
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Sénateur du royaume d'Italie | |
Législature | XIe |
Coalition | Destra storica (Droite historique) |
Député du royaume d'Italie | |
Législature | Xe |
Coalition | Destra storica (Droite historique) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Palerme, Sicile |
Date de décès | (à 53 ans) |
Lieu de décès | Vérone, Italie |
Nationalité | Italien |
Père | Francesco Pianell |
Mère | Cirilla Iannelli |
Diplômé de | École militaire Nunziatella de Naples |
Profession | Militaire de carrière (Esercito - armée de terre) |
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Carrière militaire | |
Naissance | Palerme |
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Allégeance | ![]() ![]() |
Arme | ![]() ![]() |
Grade | Général de corps d'armée (depuis 1866) (Generale di corpo d'armata) |
Commandement | 2e corps d'armée (commandant des forces en Italie du Nord) à partir de 1869 |
Conflits | Troisième guerre d'indépendance italienne |
Faits d'armes | Bataille de Custoza (1866) |
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Giuseppe Salvatore Pianell (Palerme, 9 novembre 1818 - Vérone, 5 avril 1892) est un général et homme politique italien.
Il est nommé ministre de la Guerre du royaume des Deux-Siciles en juillet 1860, à l'époque de l'Expédition des Mille (Impresa dei Mille). Favorable à une alliance avec le Piémont et à l'application de la constitution promulguée par Francesco II, il se heurte à l'opposition d'une grande partie de la cour des Bourbons. Il démissionne après seulement quelques semaines de ministère et, à la suite de la proclamation du royaume d'Italie, demande et obtient l'entrée dans l'Esercito italiano (armée de terre italienne).
Il se distingue lors de la bataille de Custoza (1866) en tant que commandant de la seule division italienne qui ne bat pas en retraite face à la contre-offensive autrichienne. En 1869, il devient commandant des forces de l'armée royale en Italie du Nord. Il a refusé à plusieurs reprises le poste de ministre de la Guerre du royaume d'Italie et a été député et sénateur à vie au Parlement italien. Il est accusé par les Bourbons de favoriser la disparition du royaume des Deux-Siciles, par certains Unionistes du contraire. Il est ensuite devenu l'un des symboles de l'unité nationale.