Nombre de tours | 53 |
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Longueur du circuit | 5,793 km |
Distance de course | 306,720 km |
Nom officiel | Formula 1 Pirelli Gran Premio d'Italia 2024 |
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Date | au |
Heure de départ | 15 h |
Directeur de course | Niels Wittich |
Affluence | 335 000 spectateurs sur les trois jours[1] |
Vainqueur |
![]() Ferrari, 1 h 14 min 40 s 727 (vitesse moyenne : 246,431 km/h) |
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Pole position |
![]() McLaren-Mercedes, 1 min 19 s 327 (vitesse moyenne : 262,897 km/h) |
Record du tour en course |
![]() McLaren-Mercedes, 1 min 21 s 432 (vitesse moyenne : 256,101 km/h) |
Le Grand Prix automobile d'Italie 2024 (Formula 1 Gran Premio Pirelli d'Italia 2024), disputé le 1er septembre 2024 sur le circuit de Monza, est la 1117e épreuve du championnat du monde de Formule 1 courue depuis 1950. Il s'agit de la soixante-quinzième édition du Grand Prix d'Italie comptant pour le championnat du monde de Formule 1, la soixante-quatorzième à Monza, et la seizième manche du championnat 2024.
Dominateur en Q3, Lando Norris obtient sa quatrième pole position de la saison, la cinquième de sa carrière. Avec Oscar Piastri à 109 millièmes de seconde, McLaren verrouille la première ligne pour la soixante-quatrième fois de son histoire et pour la deuxième fois de la saison après Budapest. George Russell réalise le troisième temps pour obtenir un départ en deuxième ligne, devant Charles Leclerc, déçu. Carlos Sainz précède Lewis Hamilton sur la troisième ligne alors que les Red Bull RB20 sont à nouveau en difficulté : Max Verstappen est septième devant son coéquipier Sergio Pérez. Alexander Albon et Nico Hülkenberg forment la cinquième ligne.
Grâce à une stratégie audacieuse consistant à n'effectuer qu'un seul changement de pneumatiques et en réussissant à ménager durant trente-huit tours son train de gommes dures, Leclerc fait exploser de joie les centaines de milliers de tifosi du Parco Reale de Monza, en battant les McLaren pour s'imposer pour la seconde fois de la saison après Monaco et pour la septième fois dans sa carrière. Dépités, Piastri et Norris l'accompagnent sur le podium.
L'étonnante statistique qui veut que, depuis ses débuts en Formule 1, Lando Norris n'a jamais bouclé un premier tour en tête depuis la pole position se vérifie sur la piste lombarde. Dès la variante della Roggia, Piastri l'attaque par l'extérieur et ressort en tête de la chicane. Surpris, Norris se fait également dépasser par Leclerc, le Monégasque s'installant en deuxième position alors que Russell, qui a raté son premier freinage et est parti hors piste, se relance dans le peloton avec l'aileron avant abîmé. Leclerc subit ensuite un undercut de Norris qui s'arrête au quatorzième tour et prend l'avantage sur la Ferrari rentrée chausser des pneus durs une boucle plus tard. Il retrouve la deuxième place quand Norris procède à son deuxième arrêt, au trente-deuxième tour, et reste proche de Piastri qui mène la course. Interrogé par son stand qui lui demande s'il pense pouvoir aller au bout avec son train de pneus, L'Australien répond par la négative ; il s'arrête au trente-huitième tour et ressort, chaussé de neuf, en troisième position, à dix-huit secondes de Leclerc désormais en tête. Piastri perd du temps pour doubler Sainz, qui protège son coéquipier et, à huit tours de l'arrivée, accuse encore onze secondes de retard sur Leclerc qui a bien ménagé ses gommes et continue à tourner dans des temps qui lui permettent de triompher, sous les clameurs de la foule. Norris passe Sainz dans la quarante-huitième boucle pour prendre la troisième place et s'adjuge le point bonus du meilleur tour sur la ligne d'arrivée. Distancé par Sainz, Hamilton prend la cinquième place loin devant Verstappen qui fait le dos rond en résistant au retour de Russell. Pérez amène l'autre RB20 en huitième position, Albon finit comme il est parti, neuvième et Kevin Magnussen prend l'unité restante malgré dix secondes et deux points de pénalité supplémentaires entraînant sa suspension pour le Grand Prix d'Azerbaïdjan.
Avec 303 points, Max Verstappen conserve la tête du championnat mais qualifie désormais de « Monstre » sa Red Bull RB20 qui lui a permis de gagner sept fois cette année mais est devenue, selon les propos de Christian Horner, la « quatrième force du plateau », derrière McLaren, Ferrari et Mercedes. Il voit revenir Lando Norris (241 points) et Charles Leclerc (217 points). Oscar Piastri (197 points) est quatrième devant Carlos Sainz (184 points) et Lewis Hamilton (164 points) ; Sergio Pérez (143 points) est septième, devant George Russell (128 points). Plus loin, Fernando Alonso (50 points) reste neuvième, suivi par Lance Stroll (24 points). Chez les constructeurs, Red Bull (446 points), dont l'avance a nettement fondu, ne possède plus que 8 unités de plus que McLaren (438 points) qui précède Ferrari (407 points). Esseulée, l'équipe Mercedes (292 points) occupe la quatrième place, loin devant devant Aston Martin (74 points), Racing Bulls (34 points) et Haas (28 points), Alpine (13 points) et Williams (6 points). Après seize courses, Kick Sauber ne compte toujours aucun point.