Alias |
Anderson |
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Naissance |
Odense (Danemark) |
Décès |
(à 70 ans) Copenhague (Danemark) |
Activité principale | |
Distinctions |
Langue d’écriture | Danois |
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Genres |
Œuvres principales
Hans Christian Andersen, né le à Odense et mort le à Copenhague[1], est un romancier, dramaturge, conteur et poète danois, célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées ».
Longtemps ignoré ou tourné en dérision dans son pays, où l'on a raillé son égocentrisme[2], il n'est reconnu tout d'abord qu'à l'étranger : en Angleterre où il rencontre Charles Dickens et où il devient « le dandy de la saison »[2], en Allemagne où il se lie avec Chamisso[2], en France où il se lie avec Heinrich Heine, Honoré de Balzac et Alphonse de Lamartine chez Virginie Ancelot[2].
Ses nombreux voyages (Turquie, Italie, Suisse, Espagne) lui inspirent des récits qui constituent la meilleure partie de son œuvre, après les contes[3]. Mais ses compatriotes lui reprochent de parcourir le monde uniquement pour y trouver la célébrité, et ses récits sont mieux accueillis en Allemagne, où le roi lui décerne l'ordre de l'Aigle rouge en 1846, et dans d'autres pays d'Europe. Andersen a un talent particulier pour se faire des amis à l'étranger, contrairement aux autres écrivains scandinaves. Alexandre Dumas l'appelle « le bon, l'aimable poète danois »[4].
Bien que ses romans et pièces de théâtre n'aient pas connu le succès qu'il souhaitait, Andersen a tout de même été apprécié et reconnu de son vivant dans son pays grâce à ses contes pour enfants, traduits et appréciés dans le monde entier, mais aussi grâce à sa personnalité étrange et attachante[5].
En , il est reçu par le roi Christian IX de Danemark à Copenhague comme un membre de la famille et devient le conteur de ses enfants. Il est alors le plus célèbre de tous les Danois vivants[6],[7]. Andersen goûte avec délectation cette revanche sur sa vie d'enfant pauvre et méprisé. « Ma vie est un beau conte de fées, riche et heureux », ainsi commence sa dernière autobiographie (Mit Livs Eventyr) dans laquelle il déclare voir sa vie sous un angle romanesque[8]. Le comportement anthropomorphique d'animaux dans certains de ses contes ramène à une parabole autobiographique, tel Le Vilain Petit Canard où l'on reconnaît les tribulations d'Andersen avant sa « transformation » en cygne[9].
La première publication complète de ses œuvres à Leipzig en 1848 comprend cinq volumes, à laquelle se sont rajoutés les 34 volumes de celle de 1868.